La croissance du PIB réel devrait refluer pour s’établir à 1.0 % en 2023 et à 1.2 % en 2024. La consommation privée faiblira sous l’effet du recul de la croissance de l’emploi et de la hausse du coût du service de la dette hypothécaire. Le durcissement des conditions de crédit et l’affaiblissement de la demande pèseront sur l’investissement des entreprises. Le chômage va augmenter et l’inflation globale diminuer tout au long de la période considérée. Les prix des logements risquent de chuter davantage que prévu, accentuant le repli de l’activité.
Il conviendrait de poursuivre le resserrement de la politique monétaire pour ramener l’inflation au point médian de la fourchette cible de 1-3 %. L’assainissement des finances publiques devrait être mené à bien afin de réduire les tensions inflationnistes et de s’assurer que la Nouvelle-Zélande est en bonne voie pour atteindre son objectif d’excédent de fonctionnement à l’horizon 2025. À plus long terme, la politique budgétaire devrait viser à réduire le ratio dette/PIB pour reconstituer des marges de manœuvre permettant de faire face aux chocs économiques défavorables et aux coûts budgétaires liés au vieillissement de la population. Des réformes de l’éducation, notamment des méthodes d’enseignement, sont nécessaires pour améliorer les résultats scolaires.