Après avoir enregistré une croissance vigoureuse de 6.3 % en 2022, le PIB devrait augmenter de 2.8 % en 2023 puis de 3.4 % en 2024. Le ralentissement mondial devrait affaiblir la demande émanant des partenaires commerciaux d’Israël. La forte inflation ralentira la progression du revenu disponible et de la consommation privée. La hausse des taux d’intérêt et la diminution de certaines capitalisations boursières pèseront sur l’investissement. Le taux de croissance devrait remonter vers son niveau potentiel en 2024, tandis que l’inflation refluera. Les risques sont orientés de manière prédominante à la baisse, et liés en particulier à l’éventualité d’une prolongation de la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine.
Il faudrait continuer de resserrer progressivement l’orientation de la politique monétaire de manière à ramener l’inflation dans la fourchette retenue comme objectif. Les autorités budgétaires devraient éviter d’accentuer les tensions inflationnistes, tout en soutenant temporairement et de façon ciblée les ménages et les entreprises les plus durement touchés par l’augmentation des coûts. Les réformes récemment engagées pour réduire les obstacles tarifaires et non tarifaires aux importations sont bienvenues et devraient se poursuivre. Il faudrait favoriser le développement des énergies renouvelables en supprimant des obstacles administratifs et en investissant dans les capacités de stockage et de transport.