La croissance du PIB devrait se raffermir pour passer de 1.3 % en 2023 à 2.6 % en 2024 et 2.2 % en 2025. Les coûts élevés du service de la dette et l’inflation toujours supérieure à l’objectif continueront de peser à court terme sur la consommation et l’investissement privés. Toutefois, la demande intérieure devrait se redresser en 2024. L’amélioration des exportations va se poursuivre, dans un contexte de demande vigoureuse de semi-conducteurs. L’inflation atteindra l’objectif d’ici à la fin de 2024, malgré les tensions actuelles sur les prix des produits alimentaires et la hausse des prix de l’énergie. L’emploi devrait continuer à progresser, tandis que le chômage se stabilisera à un niveau bas.
L’orientation de la politique monétaire est adéquate, un assouplissement étant attendu à compter de la fin de 2024. L’assainissement des finances publiques devrait être progressif et répondre à l’application de la règle budgétaire proposée. Une intensification de la concurrence sur le marché intérieur permettrait de relever la productivité des PME. Renforcer davantage les politiques familiales et réduire la dualité du marché du travail pourraient améliorer la fécondité et l’emploi des femmes, tout en allongeant la vie active. Autoriser davantage d’immigrés à entrer dans le pays pourrait compenser une partie des répercussions négatives du vieillissement rapide.