La croissance se maintiendra à 2.0 % en 2024, avant d’atteindre 2.5 % en 2025. La progression de l’emploi et des salaires réels renforcera la consommation. Le décaissement des financements de la Facilité de l’UE pour la reprise et la résilience soutiendra l’investissement malgré des conditions financières restrictives. L’inflation va poursuivre son repli, mais à un rythme plus lent, pour se rapprocher de l’objectif d’ici à la fin de 2025.
La réduction prévue du déficit budgétaire au cours des deux prochaines années est pertinente, compte tenu de l’ampleur de la dette publique. Les besoins de financement sont toutefois considérables, notamment du fait de l’atonie de l’investissement pendant la crise économique qui a duré toute une décennie, du vieillissement démographique et des coûts de la lutte contre le changement climatique. Stimuler la productivité, actuellement faible, permettrait à la fois d’étoffer la marge de manœuvre budgétaire et de relever le niveau de vie. Pour cela, de nouvelles avancées sont nécessaires s’agissant de lever les obstacles à l’investissement, notamment en améliorant l’efficacité du système judiciaire et les réglementations, et de réorienter les dépenses publiques vers l’investissement.