La consommation régulière de fruits et légumes est associée à un meilleur état de santé, et permet notamment de diminuer les risques de maladies cardiovasculaires et de certains types de cancer. L’OMS recommande d’en manger quotidiennement au moins 400 g (soit cinq portions minimum). Un régime alimentaire sain peut aussi diminuer la probabilité de surpoids ou d’obésité. En 2019, on estime que les régimes alimentaires faibles en fruits, en légumes et en légumineuses ont été responsables au total de 2.7 millions de décès dans le monde (IHME, 2020[1]).
En moyenne, dans 31 pays de l’OCDE, 57 % des personnes âgées de 15 ans et plus consommaient quotidiennement des légumes en 2021. Les taux les plus élevés ont été relevés en Corée, aux États-Unis et en Nouvelle‑Zélande, où ils étaient partout supérieurs à 90 % (Graphique 4.9). À l’autre extrémité, en dessous de 40 %, c’est au Luxembourg, aux Pays-Bas et en Lettonie, ainsi qu’en Roumanie, pays candidat à l’adhésion, qu’ils sont les plus faibles. La consommation quotidienne de légumes est plus élevée chez les femmes que chez les hommes dans tous les pays de l’OCDE, sauf au Mexique. En moyenne dans l’OCDE, 62 % des femmes consomment au moins une portion de légumes par jour, contre 52 % des hommes.
Alors que plus d’un adulte sur deux consomme au moins un légume par jour, seul un sur sept déclarait consommer les cinq portions ou plus de fruits et légumes recommandées par l’OMS. Plus précisément, en 2019, 15 % des adultes déclaraient consommer au moins cinq portions de fruits et légumes par jour, en moyenne, dans 30 pays de l’OCDE pour lesquels on dispose de données comparables. Les pays où les pourcentages étaient les plus élevés sont l’Irlande, le Royaume‑Uni, la Corée, Israël et les Pays-Bas (plus de 30 %). À l’inverse, ils sont 5 % ou moins dans ce cas en Türkiye et en Slovénie, ainsi qu’en Roumanie et en Bulgarie, pays candidats à l’adhésion (Graphique 4.10). Les femmes sont plus susceptibles que les hommes de consommer au moins cinq portions de fruits et légumes par jour dans tous les pays de l’OCDE, à l’exception de la Grèce et de la Corée. L’écart entre hommes et femmes dans ce domaine est particulièrement important au Danemark, en Finlande et en Irlande.
Il est également important de pratiquer une activité physique régulière pour améliorer son état de santé psychique et musculosquelettique, et réduire le risque de développer diverses maladies non transmissibles. L’OMS préconise, pour les adultes, au moins 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité modérée ou 75 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue (ou une combinaison des deux) par semaine, dans différents environnements, et de lutter contre la sédentarité.
En 2019, en moyenne dans 32 pays de l’OCDE, plus d’un tiers (40 %) des adultes déclaraient pratiquer au moins 150 minutes d’activité physique modérée à intense par semaine (hors activité professionnelle) (Graphique 4.11). Ce pourcentage allait de 10 % ou moins en Türkiye et en Roumanie, pays candidats à l’adhésion, à plus de 50 % en Suisse, en Australie, en Norvège, aux Pays-Bas, en Angleterre (Royaume‑Uni), en Suède, en Islande, au Danemark, au Japon et en Nouvelle‑Zélande. Dans tous les pays, à l’exception du Danemark, de la Suède et de l’Islande, les hommes étaient plus nombreux que les femmes à déclarer pratiquer au moins 150 minutes d’activité physique par semaine. L’écart le plus important entre hommes et femmes était observé en Espagne, en France, au Japon, en République tchèque et en République slovaque (plus de 10 points de pourcentage). On estime qu’en augmentant les niveaux d’activité physique pour atteindre les recommandations de l’OMS, on réduirait la charge de morbidité et on éviterait plus de 10 000 décès prématurés par an dans les pays européens (OCDE/OMS, 2023[2]).