L’Iraq, l’Afghanistan et la Syrie sont les trois principaux pays d’origine des nouveaux arrivants en 2018. Parmi les 15 premiers pays d’origine, le Turkménistan a enregistré la plus forte hausse (+15 000) et l’Ouzbékistan la plus forte baisse (‑2 600) des entrées en Turquie par rapport à l’année précédente. En 2019, le nombre de primo-demandeurs d’asile a diminué de 32.7 %, pour s’établir à 56 000 environ. La majorité des demandeurs viennent d’Afghanistan (35 000), d’Iraq (16 000) et d’Iran (3 600). La baisse la plus importante par rapport à 2018 concerne les ressortissants afghans (‑17 000). Sur les 51 000 demandes traitées en 2019, 10.3 % ont fait l’objet d’une décision favorable.
Selon la Direction générale de la gestion des migrations, la Turquie compte environ 3.6 millions de réfugiés syriens sous protection temporaire au 25 juin 2020. Près de 1.6 million sont âgés de 18 ans ou moins, et 1.7 % du nombre total sont logés dans des structures d’hébergement publiques.
L’année 2019 a vu un nombre record d’arrestations d’immigrés en situation irrégulière, 455 000, soit 41 % de plus qu’en 2018. La hausse concerne majoritairement les ressortissants de groupes nationaux prédominants, à savoir les Afghans et les Pakistanais. Les chiffres du premier semestre 2020 indiquent une forte baisse des arrestations.
Depuis 2019, le renouvellement des permis de séjour nécessite un rendez-vous en personne à l’office de l’immigration. Cette obligation a été suspendue pendant la pandémie de COVID‑19, et le dépôt des demandes autorisé uniquement par voie postale.
La Turquie a élargi la liste des pays dispensés de visa. Depuis janvier 2020, les ressortissants ouzbeks entrant dans le pays pour un motif professionnel ou à des fins de tourisme sont dispensés de visa pendant 90 jours par période de 180 jours, contre 30 jours auparavant. En mars 2020, cette disposition a été étendue aux ressortissants de plusieurs pays (Croatie, Irlande, Malte, Norvège, Portugal, Autriche, Belgique, Pays-Bas, Pologne, Espagne et Royaume-Uni), entraînant la disparition du visa électronique et des redevances associées.
Depuis 2020, les visas de tourisme de courte durée ne peuvent plus être renouvelés ; les titulaires doivent changer de statut et obtenir une autre catégorie de visa.
En 2019, le document papier servant à prouver l’adresse de résidence a été remplacé par une confirmation en ligne via le service électronique national d’enregistrement de la population, auquel les étrangers doivent s’inscrire pour recevoir les documents nécessaires au renouvellement de leur permis de séjour.
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