Malgré les efforts déployés pour mettre en place des réformes favorisant les mécanismes de marché et des mesures temporaires visant à lever les restrictions commerciales imposées au début de la pandémie de COVID-19, le soutien total à l’agriculture a continué de croître en Israël de 2019 à 2021. L’estimation du soutien total (EST) s’est élevée à 0.4 % du PIB en 2019-21.
La part du soutien aux producteurs dans les recettes agricoles brutes (ESP) a atteint 14 % sur la période 2019-21, une valeur inférieure à la moyenne des pays de l’OCDE et au niveau de 19 % de 2000-02, mais supérieure à ceux observés au début des années 2010. Parallèlement, à 91 %, la part des formes de soutien susceptibles de créer le plus de distorsions est bien plus élevée que dans la moyenne des pays de l’OCDE. Cette proportion peut s’expliquer par le maintien du soutien des prix intérieurs et de mesures à la frontière en faveur de plusieurs types de viande et de produits laitiers ainsi que de certains fruits et légumes. Les producteurs de volaille et de lait bénéficient de la plus grande part du soutien aux prix de marché, soit 48 % de l’estimation du soutien total aux producteurs sur la période 2019-21.
Les transferts au titre d’un seul produit (TSP) ont représenté 85 % de l’ESP en 2019-21. Le soutien des prix de marché est la principale composante des TSP, lesquels atteignent leur niveau le plus élevé, en proportion des recettes agricoles brutes par produit, dans les cas de la volaille, des tomates, des œufs, des pommes et des bananes.
En 2019-21, l’estimation du soutien aux services d’intérêt général (ESSG) en pourcentage du soutien total s’est élevée à 3 % de la production agricole en valeur, une proportion légèrement en dessous de la moyenne des pays de l’OCDE, et identique à celle observée en 2000-02. Les dépenses correspondantes ont principalement été consacrées à l’innovation et aux infrastructures agricoles.