Entre 2000-02 et 2019-21, le soutien aux producteurs du Kazakhstan est passé de 8.5 % à 6.4 % des recettes agricoles brutes. La part des transferts bruts aux producteurs susceptibles de créer le plus de distorsions (principalement fondés sur la production, notamment le soutien des prix de marché [SPM], et sur l’utilisation d’intrants variables non assortie de contraintes) est descendue à 80 %, contre 98 % en moyenne au début des années 2000. Le soutien au titre de l’utilisation d’intrants variables et de la formation de capital fixe représente la majorité des transferts budgétaires aux producteurs. Les prix intérieurs étaient inférieurs aux cours mondiaux pour plusieurs produits agricoles, se traduisant par un SPM agrégé égal à environ ‑1 % des recettes agricoles brutes en 2019‑21. Sur la période 2019‑21, les transferts au titre d’un seul produit (TSP) ont été négatifs pour le riz, le tournesol et le maïs, tandis que les transferts positifs les plus importants ont concerné l’orge et le blé, en rapport avec les écarts de prix relevés pour ces produits.
Le soutien aux services d’intérêt général (mesuré par l’ESSG) représentait 15 % du soutien budgétaire total à l’agriculture en 2019‑21 et équivalait à 1.9 % de la valeur de la production agricole. Les dépenses d’inspection et de contrôle pesaient pour 39 % dans l’ESSG, et les dépenses d’infrastructures (essentiellement l’irrigation et le drainage, et la création d’un cadastre informatisé) pour 38 %. Le soutien total à l’agriculture (EST) a reculé, passant de 1.6 % du PIB au début des années 2000 à 1.1 % en 2019‑21.