L’élévation du niveau de formation est associée à de meilleures relations sociales. La corrélation est particulièrement frappante au sujet des activités culturelles et sportives dont le taux de participation s’établit en moyenne à plus de 90 % chez les diplômés de l’enseignement tertiaire, mais à moins de 60 % chez les adultes dont le niveau de formation est inférieur au deuxième cycle de l’enseignement secondaire, dans les pays de l’OCDE participant aux Statistiques de l'Union européenne sur le revenu et les conditions de vie (UE-SILC).
L’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est une dimension importante du bien-être. Toutefois, l’élévation du niveau de formation ne semble pas associée à un meilleur équilibre, contrairement aux relations sociales. Dans la moitié environ des pays dont les données sont disponibles, la variation de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée selon les niveaux de formation n’est pas statistiquement significative.
L’instruction peut améliorer la motivation à l’idée de lire davantage et, inversement, lire souvent peut améliorer les ambitions scolaires. En moyenne, dans les pays et économies de l’OCDE participant à l’Évaluation des compétences des adultes (PIAAC), le pourcentage de lecteurs assidus augmente de niveau en niveau.
Regards sur l'éducation 2019
Indicateur A6. En quoi les retombées sociales sont-elles liées à l’éducation ?
Faits marquants
Contexte
Promouvoir la cohésion sociale, qui se reflète souvent dans le degré d’engagement civique et social, est une priorité dans les pays de l’OCDE. Il apparaît qu’en général, le degré d’engagement civique est insuffisant, ce qui compromet la survie et l’amélioration de nos sociétés. L’éducation joue un grand rôle dans la cohésion sociale, car elle renforce les compétences sociales et émotionnelles qui peuvent contribuer à améliorer les relations sociales et à protéger les individus contre l’isolement. Les réseaux sociaux des adultes sont constitués de plusieurs cercles, la famille, les amis, les collègues et, plus généralement, la communauté dans laquelle ils vivent. Les interactions sociales sont façonnées par le contexte social et le statut socio-économique des ménages, mais l’élévation du niveau de formation permet aux individus d’étendre leurs réseaux sociaux, d’accroître leur taux d’emploi (voir l’indicateur A3) et, en fin de compte, de bénéficier des vertus d’une bonne intégration sociale, d’une meilleure santé par exemple (VicHealth, 2010[1]).
Les réseaux sociaux en ligne ont pris beaucoup d’importance dans nos sociétés et sont le théâtre d’une part croissante de nos interactions personnelles. Selon les chiffres de 2019, Facebook compte 2,38 milliards d’utilisateurs actifs, soit plus de 30 % de la population mondiale (Statista, 2019[2] ; Worldometers, 2019[3]). L’acception du terme « ami » est différente dans le monde virtuel où les interactions en personne ne sont plus préalables à l’établissement de liens d’amitié ; la fracture numérique peut empêcher une certaine partie de la population, dont les aînés et les moins instruits, à se constituer ce capital social.
L’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est un aspect majeur du bien-être social et de la qualité de la vie. Le cumul excessif d’heures de travail ajoute au stress professionnel et familial, et l’on s’accorde de plus en plus à reconnaître que c’est l’un des problèmes majeurs dans de nombreuses sociétés aujourd’hui. L’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est l’une des grandes dimensions du cadre d’évaluation de la qualité de la vie de l’Indice du vivre mieux de l’OCDE (OCDE, 2014[4]) et fait partie des indicateurs des retombées sociales de l’éducation dans Regards sur l’éducation (OCDE, 2017[5]). Dans ce contexte, il est important d’évaluer dans quelle mesure le niveau de formation influe sur cette retombée sociale tout à fait déterminante pour le bien-être et la satisfaction à l’égard de la vie.
Autres faits marquants
Les liens personnels, par exemple le fait d’avoir quelqu’un sur qui compter en cas de besoin ou de se retrouver entre amis, varient moins selon le niveau de formation que la participation à des activités culturelles et sportives, la présence sur les réseaux sociaux et le bénévolat formel.
Dans la plupart des pays participant à l’Évaluation des compétences des adultes (PIAAC), il existe une relation positive entre le niveau de formation et la capacité de travailler selon un horaire plus flexible.
Le fait de ne pas lire souvent de livres n’est pas toujours en lien avec un niveau peu élevé de littératie. Au Japon par exemple, il y a peu de lecteurs assidus, mais le niveau de littératie est l’un des plus élevés des pays et économies participant à l’Évaluation des compétences des adultes (PIAAC).
Les résultats de l’Évaluation des compétences des adultes (PIAAC) montrent que le niveau de formation peut avoir des effets indirects sur la satisfaction professionnelle. Le niveau de formation n’a pas nécessairement d’effet direct sur la satisfaction professionnelle, mais il peut avoir des effets indirects sur cet aspect par l’intermédiaire de variables telles que la complexité du travail, la rémunération et l’autonomie des travailleurs.
Remarque
Les différences par niveau de formation présentées dans cet indicateur sont calculées abstraction faite du statut socio-économique et d’autres facteurs susceptibles d’intervenir. Dans ce contexte, il y a lieu de ne pas interpréter le gradient du niveau de formation comme l’effet de l’éducation sur la retombée sociale à l’étude.
Analyse
Liens sociaux, selon le niveau de formation
En moyenne, dans les pays de l’OCDE, les 25-64 ans participent davantage à diverses activités sociales s’ils sont diplômés de l’enseignement tertiaire que si leur niveau de formation est inférieur. Toutefois, cet avantage sur les liens sociaux que procure l’élévation du niveau de formation varie en fonction du type d’activité à l’étude. En moyenne, dans les pays de l’OCDE participant aux Statistiques de l’Union européenne sur le revenu et les conditions de vie (UE-SILC), la participation à des activités culturelles et sportives, la présence sur les réseaux sociaux et le bénévolat formel sont étroitement liés au niveau de formation. Plus de 90 % des diplômés de l’enseignement tertiaire ont participé à des activités culturelles et sportives au cours des 12 mois précédant l’enquête, contre moins de 60 % des adultes dont le niveau de formation est inférieur au deuxième cycle de l’enseignement secondaire. C’est l’écart le plus important en fonction du niveau de formation de toutes les variables relatives aux liens sociaux analysées dans cet indicateur (voir le graphique A6.1).
En moyenne, dans les pays de l’OCDE participant à l’UE-SILC, près de 80 % disent avoir participé à des activités sportives ou culturelles au cours des 12 mois précédents ; ce pourcentage augmente avec le niveau de formation dans tous les pays. Par contraste, moins d’un tiers des adultes font état d’une présence active au quotidien sur les réseaux sociaux et un quart environ d’entre eux, d’activités formelles de bénévolat au cours des 12 mois précédant l’enquête. Une tendance accrue aux activités formelles de bénévolat et à la présence sur les réseaux sociaux s’observe nettement chez ceux dont le niveau de formation est plus élevé, mais les différences (en points de pourcentage) aux niveaux de formation inférieurs sont moindres, ce qui s’explique en partie par le fait que ces activités sont moins courantes. Par contraste, les indicateurs relatifs aux liens personnels varient très peu selon le niveau de formation ; le pourcentage d’adultes qui disent rencontrer des amis chaque semaine est pratiquement équivalent à tous les niveaux de formation. De même, le pourcentage d’adultes qui disent pouvoir compter sur l’aide (morale, matérielle ou financière) de quelqu’un varie de moins de 10 points de pourcentage entre les niveaux de formation (voir le graphique A6.1 et le tableau A6.1).
Participation à des activités culturelles ou sportives au cours des 12 derniers mois, selon le niveau de formation
Selon la tendance qui se dégage de l’analyse de la situation dans les pays de l’OCDE participant à l’EU-SILC, les 25-64 ans sont plus susceptibles de participer à des activités sportives ou culturelles s’ils sont diplômés de l’enseignement tertiaire que si leur niveau de formation est inférieur. En moyenne, 90 % environ des diplômés de l’enseignement tertiaire font état d’au moins une activité sportive ou culturelle au cours des 12 mois précédant l’enquête ; les pourcentages les plus élevés (égaux ou supérieurs à 98 %) s’observent en Finlande, en Islande, en Norvège et en Suisse. Par contraste, moins de 80 % d’entre eux en disent autant en Grèce et en Italie. Le taux de participation à ces activités est identique, voire moins élevé au niveau de formation égal à l’enseignement tertiaire en Grèce et en Italie qu’au niveau de formation inférieur au deuxième cycle de l’enseignement secondaire au Danemark, en Islande, en Norvège, aux Pays-Bas et en Suède. L’écart de taux de participation à des activités sportives ou culturelles entre les diplômés de l’enseignement tertiaire et les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire tend à augmenter lorsque le taux de participation des diplômés de l’enseignement tertiaire est moins élevé. Cet écart atteint 36 points de pourcentage en Pologne, 33 points de pourcentage en Hongrie et 29 points de pourcentage en Lituanie. Ceux qui ne sont pas diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire sont encore moins susceptibles de participer à ces activités : leur pourcentage est compris entre 89 % en Islande et 21 % en Hongrie. C’est en Islande que le taux de participation varie le moins entre les niveaux de formation : la différence de taux entre le niveau de formation inférieur au deuxième cycle de l’enseignement secondaire et le niveau de formation égal à l’enseignement tertiaire représente 9 points de pourcentage seulement, contre 36 points de pourcentage en moyenne (voir le graphique A6.2).
Propension à se retrouver entre amis au moins une fois par semaine
En moyenne, dans les pays de l’OCDE participant à l’UE-SILC, les 25-64 ans diplômés de l’enseignement tertiaire sont plus susceptibles de se retrouver entre amis chaque semaine que ceux dont le niveau de formation est inférieur, mais la différence entre eux et les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire représente 1 point de pourcentage seulement en moyenne. L’écart de taux entre le niveau de formation égal à l’enseignement tertiaire et le niveau de formation inférieur au deuxième cycle de l’enseignement secondaire est du même ordre. Les Pays-Bas et la République slovaque sont les deux seuls pays où les diplômés de l’enseignement tertiaire sont plus susceptibles de rencontrer des amis au moins une fois par semaine que les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire ; la différence de taux représente environ 7 points de pourcentage dans ces deux pays. L’écart de taux est inférieur à 5 points de pourcentage ailleurs, sauf en Finlande où la situation inverse s’observe : 65 % des diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire disent voir des amis au moins une fois par semaine, contre 55 % seulement des diplômés de l’enseignement tertiaire (voir le tableau A6.1).
Participation à des activités formelles de bénévolat
La participation à des activités formelles de bénévolat est généralement associée à un niveau de formation plus élevé. Dans les pays de l’OCDE participant à l’UE-SILC, le taux de participation à ces activités varie fortement, même à niveau de formation égal. Le pourcentage de diplômés de l’enseignement tertiaire qui font du bénévolat est compris entre 13 % en Hongrie et en Lettonie et 59 % en Norvège. Le pourcentage de bénévoles est légèrement moins élevé chez les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire : il est compris entre 5 % en Hongrie et 53 % en Norvège. Au niveau de formation inférieur au deuxième cycle de l’enseignement secondaire, il est compris entre 3 % en Hongrie et 33 % au Danemark et aux Pays-Bas. Le bénévolat est donc plus courant dans certains pays que dans d’autres, mais la différence entre les diplômés de l’enseignement tertiaire et les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire représente en moyenne 7 points de pourcentage dans les pays de l’OCDE et est du même ordre que celle qui s’observe entre les 25-64 ans diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire et ceux qui ne le sont pas (9 points de pourcentage) (voir le tableau A6.1).
Les pays où la différence est la plus importante entre les diplômés de l’enseignement tertiaire et les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire sont la Lituanie et le Royaume-Uni (15 points de pourcentage). Par comparaison, la différence entre le niveau de formation égal au deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou à l’enseignement post-secondaire non tertiaire et le niveau de formation inférieur au deuxième cycle de l’enseignement secondaire est supérieure à 15 points de pourcentage en Autriche, au Luxembourg, en Norvège et en Suisse (voir le tableau A6.1).
L’assurance d’avoir quelqu’un à qui demander de l’aide, selon le niveau de formation
Cet indicateur est celui qui varie le moins entre les niveaux de formation. Quel que soit leur niveau de formation, la grande majorité des individus ont un certain réseau social puisqu’ils disent avoir quelqu’un sur qui compter en cas de besoin dans les pays participants. En moyenne, dans les pays de l’OCDE participant à l’EU-SILC, le pourcentage d’adultes convaincus d’avoir quelqu’un à qui demander de l’aide en cas de besoin s’établit à 97 % chez les diplômés de l’enseignement tertiaire ; il est moins élevé au niveau de formation égal au deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou à l’enseignement post-secondaire non tertiaire (95 %) et inférieur au deuxième cycle de l’enseignement secondaire (90 %). Dans l’ensemble, les pays où un pourcentage élevé de diplômés de l’enseignement tertiaire ont quelqu’un à qui demander de l’aide en cas de besoin comptent aussi parmi ceux où l’effectif de moins instruits est relativement élevé. En Finlande, en Norvège, en République slovaque et en République tchèque, la quasi-totalité des diplômés de l’enseignement tertiaire ont quelqu’un sur qui compter en cas de besoin et leur pourcentage s’écarte de 1 point de pourcentage à peine à celui s’observe au niveau de formation égal au deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou à l’enseignement post-secondaire non tertiaire (voir le tableau A6.1).
L’assurance de pouvoir compter sur quelqu’un en cas de besoin varie le plus entre les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire et ceux dont le niveau de formation est inférieur. La différence atteint au moins 8 points de pourcentage en Belgique, au Luxembourg, aux Pays-Bas et en Suisse (voir le tableau A6.1).
Présence sur les médias sociaux, selon le niveau de formation
En moyenne, dans les pays de l’OCDE participant à l’EU-SILC, 23 % des adultes non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire disent être activement présents au quotidien sur les réseaux sociaux. Ce pourcentage augmente pour atteindre 31 % chez les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire et 36 % chez les diplômés de l’enseignement tertiaire. La différence la plus marquée entre le niveau de formation inférieur au deuxième cycle de l’enseignement secondaire et le niveau de formation égal à l’enseignement tertiaire s’observe en République slovaque, où le pourcentage d’adultes actifs sur les réseaux sociaux s’établit à 8 % dans le premier groupe, mais à 47 % dans le second. Une tendance similaire s’observe en Grèce, où la différence représente plus de 30 points de pourcentage. Par contraste, la présence active sur les réseaux sociaux ne varie guère entre les niveaux de formation en Norvège, où 48 % des adultes dont le niveau de formation est inférieur au deuxième cycle de l’enseignement secondaire se disent actifs sur les réseaux sociaux au quotidien. C’est le pourcentage le plus élevé à ce niveau de formation dans les pays de l’OCDE participant à l’EU-SILC ; il est proche aussi du pourcentage observé en Norvège (49 %) chez les diplômés de l’enseignement tertiaire (voir le tableau A6.1).
Équilibre entre vie professionnelle et vie privée, selon le niveau de formation
Les données recueillies et les études menées à ce jour suggèrent l’existence possible d’une relation négative entre le niveau de formation et l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, une variable à relativiser dans une grande mesure en fonction de facteurs liés à la vie professionnelle, à la vie familiale et à des caractéristiques personnelles (Statistics Canada, 2016[6] ; Konishi et Dufour, 2016[7] ; Tausig et Fenwick, 2001[8]). L’équilibre entre vie professionnelle et vie privée n’est pas une thématique traditionnelle des programmes de cours, ce qui pourrait expliquer pourquoi un niveau de formation plus élevé n’est pas en corrélation positive avec cette retombée sociale importante. Un niveau de formation plus élevé entraîne l’augmentation des taux d’emploi et du niveau de rémunération et est souvent associé à un meilleur état de santé. Il est également synonyme de meilleures relations sociales, mais aucun élément ne vient conforter la thèse d’un lien étroit entre le niveau de formation et la capacité d’améliorer l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
Cette section se base sur les données de l’Enquête européenne sur la qualité de vie (European Quality of Life Survey, EQLS) et du Programme international d’enquêtes sociales (International Social Survey Programme, ISSP) pour déterminer en quoi le niveau de formation influe sur la mesure dans laquelle les individus disent que leur travail nuit à leur vie familiale, et inversement. Cette section se base sur l’Évaluation des compétences des adultes (PIAAC) pour évaluer la flexibilité professionnelle et le nombre moyen d’heures de travail par semaine en fonction du niveau de formation. Ces deux éléments ne sont pas des indicateurs directs de la mesure dans laquelle les individus sont satisfaits de l’équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée, mais ils sont révélateurs de l’intensité de la vie professionnelle et du temps libre en dehors du travail.
Impact du travail sur la vie familiale, selon le niveau de formation
Les résultats de l’EQLS et de l’ISSP montrent que la relation entre le niveau de formation et l’impact du travail sur la vie de famille n’est pas uniforme dans les pays membres et partenaires de l’OCDE. Le pourcentage d’adultes qui avouent que leur travail nuit à leur vie de famille augmente de niveau de formation en niveau de formation au Chili, en Islande et aux Pays-Bas. Par contraste, il diminue avec l’élévation du niveau de formation en Turquie. De plus, dans la moitié environ des pays dont les données sont disponibles, les différences ne sont pas statistiquement significatives entre les niveaux de formation. En moyenne, dans les pays de l’OCDE qui ont participé à l’EQLS, 50 % des adultes diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire ont déclaré avoir éprouvé des difficultés à remplir leurs responsabilités familiales parce qu’ils passaient trop de temps à leur travail au cours des 12 mois précédant l’enquête, contre 51 % chez les diplômés de l’enseignement tertiaire (voir le graphique A6.3).
Comme le montre le graphique A6.3, ce pourcentage varie dans l’ensemble davantage entre les pays au même niveau de formation qu’entre les niveaux de formation au sein même des pays. Il ressort de ce constat qu’indépendamment du niveau de formation, le pourcentage d’adultes déplorant l’impact négatif de leur travail sur leur vie familiale varie fortement entre les pays membres et partenaires de l’OCDE. En Turquie, par exemple, 88 % des adultes dont le niveau est inférieur au deuxième cycle de l’enseignement secondaire ont déclaré avoir éprouvé des difficultés à remplir leurs responsabilités familiales parce qu’ils passaient trop de temps à leur travail au cours des 12 mois précédant l’enquête, contre 27 % aux Pays-Bas. À titre de comparaison, la différence la plus importante dans le même pays s’observe en Belgique, où elle atteint 23 points de pourcentage entre le niveau de formation inférieur au deuxième cycle de l’enseignement secondaire et le niveau de formation égal au deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou à l’enseignement post-secondaire non tertiaire (voir le graphique A6.3).
Impact de la vie familiale sur le travail, selon le niveau de formation
Les adultes disent moins souvent que leur vie familiale nuit à leur travail que l’inverse. Moins de la moitié d’entre eux reconnaissent que leur vie familiale empiète sur leur travail dans tous les pays de l’OCDE, mais certains pays font vraiment figure d’exception. En Turquie par exemple, 82 % des adultes dont le niveau de formation est inférieur au deuxième cycle de l’enseignement secondaire ont dit avoir eu du mal à se concentrer sur leur travail à cause de leurs responsabilités familiales à plusieurs reprises au cours des 12 mois précédant l’enquête. Ce pourcentage est moins élevé chez les diplômés de l’enseignement tertiaire (63 %), mais est supérieur à celui qui s’observe dans tous les autres pays membres ou partenaires de l’OCDE participant à l’EQLS ou à l’ISSP (voir le tableau A6.2a).
La relation entre le niveau de formation et le pourcentage d’adultes déplorant l’impact négatif de leur vie familiale sur leur travail varie aussi entre les pays membres et partenaires de l’OCDE. La différence entre les niveaux de formation est ténue dans l’ensemble ; elle représente au plus 8 points de pourcentage dans plus de la moitié des pays membres et partenaires de l’OCDE dont les données sont disponibles (voir le tableau A6.2a).
Flexibilité et intensité de l’activité professionnelle, selon le niveau de formation
La flexibilité de l’activité professionnelle est l’un des aspects de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée dans lequel le niveau de formation semble avoir un impact plus important et plus uniforme. Selon l’Évaluation des compétences des adultes (PIAAC), 23 % des adultes non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire disent avoir des horaires très ou extrêmement flexibles dans leur emploi principal, en moyenne, dans les pays et économies de l’OCDE. Ce pourcentage augmente pour atteindre 27 % chez les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire et 33 % chez les diplômés de l’enseignement tertiaire. La différence est particulièrement importante entre les niveaux de formation, plus de 15 points de pourcentage, en Allemagne, en Autriche, aux Pays-Bas, en République slovaque, en République tchèque et en Slovénie (voir le graphique A6.4).
L’intensité de l’activité professionnelle est un autre aspect lié à l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. L’Évaluation des compétences des adultes (PIAAC) couvre également cet aspect : les personnes interrogées sont invitées à indiquer leur nombre moyen d’heures de travail par semaine dans leur emploi principal. En moyenne, dans les pays et économies de l’OCDE, le temps de travail hebdomadaire s’établit à 38 heures au niveau de formation inférieur au deuxième cycle de l’enseignement secondaire et à 39 heures au niveau de formation égal au deuxième cycle de l’enseignement secondaire et à l’enseignement post-secondaire non tertiaire et à l’enseignement tertiaire. Dans ce cas aussi, la moyenne occulte des résultats très différents. En Grèce par exemple, le temps de travail déclaré s’établit à 40 heures par semaine au niveau de formation égal à l’enseignement tertiaire, mais à 44 heures par semaine au niveau de formation inférieur au deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Par contraste, en Allemagne et en Autriche, il s’établit à 40 heures par semaine au niveau de formation égal à l’enseignement tertiaire, mais au plus à 35 heures par semaine au niveau de formation inférieur au deuxième cycle de l’enseignement secondaire (voir le tableau A6.2b).
Encadré A6.1. Lecture assidue hors cadre professionnel et niveau de formation (2012 ou 2015)
La littérature foisonne d’éléments probants qui montrent que des activités qui requièrent de l’attention, comme la lecture, sont en déclin, alors que des activités invitant à la polyvalence, comme la messagerie instantanée, sont en hausse (Levine, Waite et Bowman, 2007[9]). Parmi les variables prédictives de mauvais résultats scolaires, citons l’utilisation accrue du smartphone (Beland et Murphy, 2016[10]), les activités multiples de communication (Junco, 2012[11] ; Levine, Waite et Bowman, 2007[9]), la présence sur les réseaux sociaux (Junco, 2011[12]) et l’utilisation des médias électroniques en général (Jacobsen et Forste, 2011[13] ; Junco et Cotten, 2012[14]). Selon d’autres éléments, il existe une forte relation entre la lecture assidue de livres et un niveau plus élevé de littératie (OCDE, 2011[15]).
Lire est important pour favoriser l’épanouissement personnel et enrichir la vie sociale, économique et civique (Holden, 2004[16]). Les principales vertus de la lecture en dehors du cadre professionnel que les adultes citent sont le plaisir, l’épanouissement, la relaxation, l’empathie, le savoir, l’interrelation, la cohésion sociale et l’augmentation du capital social (The Reading Agency, 2015[17]).
L’association entre le niveau de formation et la lecture de livres au quotidien n’est pas aussi établie, en particulier dans les comparaisons internationales, mais les données recueillies dans le cadre de l’Évaluation des compétences des adultes (PIAAC) démontrent son existence et permettent d’évaluer son intensité.
En moyenne, dans les pays et économies participants de l’OCDE, le pourcentage de lecteurs assidus augmente de niveau en niveau. Le Chili, la Fédération de Russie, les Pays-Bas, la République tchèque et la Suède sont les seuls pays où le pourcentage de lecteurs assidus ne varie pas dans une mesure statistiquement significative entre le niveau de formation inférieur au deuxième cycle de l’enseignement secondaire et le niveau de formation égal au deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou à l’enseignement post-secondaire non tertiaire. La différence entre diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire et diplômés de l’enseignement tertiaire est généralement plus importante ; elle est statistiquement significative dans tous les pays et économies participants (voir le graphique A6.a).
Dans la plupart des pays et économies, la relation entre la fréquence de la lecture et le niveau de formation est forte également chez les actifs occupés. Le sexe, l’âge et le niveau de littératie comptent parmi les facteurs importants qui sont associés à la fréquence de la lecture. Les femmes lisent plus que les hommes dans tous les pays et économies et à tous les niveaux de formation. La relation entre l’âge et la fréquence de la lecture varie entre les pays et économies, mais il apparaît dans l’ensemble que les lecteurs assidus sont plus nombreux parmi les 45-64 ans que parmi les 25-44 ans (voir le tableau A6.a, disponible en ligne).
Le graphique A6.b montre que le niveau de littératie varie le plus entre les lecteurs assidus au quotidien et les autres (quelle que soit la fréquence à laquelle ils lisent). En moyenne, dans les pays et économies de l’OCDE, le score en littératie s’établit à 243 points chez les adultes qui disent ne jamais lire au quotidien en dehors du cadre professionnel, à 269 points chez ceux qui disent lire moins d’une fois par mois, à 273 points chez ceux qui disent lire moins d’une fois par semaine, mais au moins une fois par mois et à 277 points chez ceux qui disent lire au moins une fois par semaine (voir le graphique A6.b).
Il ressort de l’analyse des données que l’association entre la fréquence de la lecture et le score en littératie varie selon les pays et les économies. Les deux variables sont par exemple peu élevées au Chili et en Turquie. Au Japon, il y a peu de lecteurs assidus, mais le niveau de littératie est le plus élevé des pays et économies participants. Par contraste, la fréquence de la lecture est la plus élevée en Angleterre (Royaume-Uni) et en Nouvelle-Zélande, mais les scores de littératie y sont inférieurs à celui du Japon (voir le graphique A6.a and graphique A6.b). Certains pays ont mis en œuvre des politiques visant à promouvoir la lecture : ainsi, des organisations s’emploient activement à promouvoir la lecture en Angleterre (Royaume-Uni) et en Nouvelle-Zélande, tandis qu’un programme national visant à promouvoir la lecture dès le début de l’enseignement primaire (Read First Programme) a été récemment adopté au Chili en raison tant de la fréquence peu élevée de la lecture que du faible niveau en littératie parmi la population.
En conclusion, les individus les plus instruits tendent à être des lecteurs assidus en dehors du cadre professionnel, mais cela n’implique pas de relation causale entre le niveau de formation et la fréquence de la lecture au quotidien. Toutefois, il est plausible que la performance en compréhension de l’écrit et la fréquence de la lecture se renforcent mutuellement (OCDE, 2011[15]) et, donc, que la fréquence de la lecture et l’instruction se renforcent mutuellement. Lire au quotidien par plaisir ou en quête d’une forme d’épanouissement est une question de choix, et l’instruction peut accroître la motivation à l’idée de lire, tandis que la fréquence de la lecture peut amener les individus à nourrir de plus grandes ambitions scolaires.
Encadré A6.2. Satisfaction professionnelle et modélisation par équation structurelle, selon le niveau de formation (2012 ou 2015)
Analyse de l’effet indirect de l’éducation
L’effet causal du niveau de formation sur les retombées sociales est souvent examiné dans des analyses de régression, où le niveau de formation est une variable prédictive et le coefficient représente son impact sur une retombée. Cette approche peut ne pas tenir compte du fait que le niveau de formation peut également avoir des effets indirects sur les retombées par l’intermédiaire d’autres facteurs. Concernant la satisfaction professionnelle par exemple, les résultats des études sur les effets directs du niveau de formation ne sont pas probants, mais estimer les effets indirects pourrait permettre de mieux cerner la relation entre les deux variables (Fabra et Camisón, 2009[18]).
L’existence possible de relations indirectes entre le niveau de formation et la satisfaction professionnelle peut être illustrée grâce à l’élaboration d’un modèle par équation structurelle sur la base des données de l’Évaluation des compétences des adultes (PIAAC). Ce modèle part de l’hypothèse que le niveau de formation n’a pas d’effet direct sur la satisfaction professionnelle, mais qu’il peut avoir un effet indirect sur les conditions de travail et d’emploi, lesquelles interviennent dans la satisfaction professionnelle. Les variables retenues pour décrire ces conditions sont la complexité du travail, la rémunération, la fréquence des échanges entre collègues (interrelation) et l’autonomie des travailleurs. Le modèle part également de l’hypothèse que les variables prédictives de la satisfaction professionnelle sont interdépendantes. Le graphique A6.c présente sous forme schématique les effets indirects du niveau de formation sur la satisfaction professionnelle, sur la base des données de la Nouvelle-Zélande. Les flèches représentent les effets de chaque variable, et les chiffres, les coefficients normalisés de ces effets (voir le graphique A6.c).
Il n’y a pas de flèche entre le niveau de formation et la satisfaction professionnelle (pas d’effet direct), certes, mais de nombreuses flèches relient indirectement, par différentes variables, le niveau de formation et la satisfaction professionnelle. Ces variables relient le niveau de formation et la satisfaction professionnelle par diverses voies et ont des effets d’une ampleur différente (voir le graphique A6.c).
L’analyse des effets indirects permet de mieux comprendre les voies par lesquelles diverses variables relatives aux conditions de travail et d’emploi peuvent influer sur la satisfaction professionnelle. En Nouvelle-Zélande, le pays pris pour exemple dans ce modèle, le niveau de formation influe davantage sur la complexité du travail que l’autonomie des travailleurs laquelle a, contrairement à la complexité du travail, un effet positif direct sur la satisfaction professionnelle. L’analyse des effets indirects montre toutefois que la complexité du travail a bel et bien un effet indirect sur la satisfaction professionnelle par ses effets sur la rémunération, l’autonomie des travailleurs et l’interrelation (voir le graphique A6.c).
Ce modèle par équation structurelle permet de calculer la totalité des effets, en tenant compte des effets directs et indirects. La prise en compte des effets indirects permet donc d’identifier la relation entre le niveau de formation et la satisfaction professionnelle. Le tableau A6.c indique la totalité des effets des variables retenues dans le modèle en Corée, en Nouvelle-Zélande et en République slovaque. Dans ces pays, le niveau de formation affecte indirectement la satisfaction professionnelle. Toutefois, les relations entre les variables diffèrent selon les pays, ce qui montre qu’il est important de tenir compte du contexte national lors de la production ou de l’utilisation d’éléments pertinents pour l’action publique (voir le tableau A6.c).
Tableau A6.c. Effets cumulés des variables sur la satisfaction professionnelle (2012 ou 2015)
Évaluation des compétences des adultes (PIAAC)
Variables |
République slovaque |
Corée |
Nouvelle-Zélande |
---|---|---|---|
Rémunération |
0.07 |
0.11 |
0.06* |
Complexité du travail |
0.09 |
0.07 |
0.04* |
Interrelation |
0.15 |
0.11 |
0.19 |
Autonomie des travailleurs |
leurs0.21 |
0.15 |
0.15 |
Niveau de formation |
0.11 |
0.10 |
0.05 |
Remarque : Pour l'autonomie de travail, on disposait de trois indicateurs ; elle a donc été mesurée comme variable latente indiquée par la liberté de déterminer l'ordre des tâches à accomplir (I1), ainsi que les modalités (I2) et la vitesse (I3) de leur exécution. L'éducation est mesurée par les niveaux de la CITE, la complexité par la fréquence des problème complexes au travail, l'interrelation par la fréquence des échanges de connaissances entre salariés, et le revenu par les rangs centiles. Les effets sont standardisés. *** indique que p=0.001, ** indique que p=0.05.
Source : Calculs de l'OCDE à partir de données de l'Évaluation des compétences des adultes (PIAAC). Consulter la section « Source » pour tout complément d’information et l’annexe 3 pour les notes (https://doi.org/10.1787/f8d7880d-en).
Les résultats du tableau A6.c montrent que le niveau de formation a un effet positif indirect sur la satisfaction professionnelle dans les pays à l’étude. Les effets indirects permettent de multiplier les options de modélisation des relations entre les variables ; cette méthode peut aboutir à des résultats différents de ceux dérivés de l’analyse des seuls effets directs. Les résultats montrent qu’il est important de déterminer avec précision l’impact des variables et de tenir compte des effets indirects lors de la conception d’interventions afin d’éviter de tirer des conclusions erronées à propos des relations causales.
Définitions
Groupes d’âge : Le terme « adultes » désigne la population âgée de 25 à 64 ans.
Le niveau de formation correspond au plus haut niveau d’enseignement dont les individus sont diplômés.
Niveaux de formation : les niveaux de la CITE 2011 sont tous décrits dans le Guide du lecteur, au début du présent rapport.
La version précédente de la CITE (CITE 97) est utilisée dans les analyses des données de l’Évaluation des compétences des adultes (PIAAC) : les niveaux de formation inférieurs au deuxième cycle de l’enseignement secondaire correspondent aux niveaux 0, 1, 2 et 3C (formations courtes) de la CITE 97 ; les niveaux de formation égaux au deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou à l’enseignement post-secondaire non tertiaire correspondent aux niveaux 3A, 3B, 3C (formations longues) et 4 de la CITE 97 ; et les niveaux de formation égaux à l’enseignement tertiaire correspondent aux niveaux 5A, 5B et 6 de la CITE 97.
Méthodologie
Les pourcentages d’adultes à chaque niveau de formation indiqués dans l’Enquête européenne de 2016 sur la qualité de vie (European Quality of Life Survey, EQLS) et le Programme international d’enquêtes sociales (International Social Survey Programme, ISSP) de 2015 et de 2017 ont été comparés, par pays, aux pourcentages correspondants dans l’indicateur A1. Après consultation des pays concernés, les données des enquêtes ci-dessous sur les niveaux de formation ont été recodées pour améliorer leur compatibilité avec les niveaux de l’indicateur A1 :
ISSP de 2017 : Fédération de Russie et Israël.
ISSP de 2015 : Chili, États-Unis, Fédération de Russie, France et Israël.
L’annexe 3 fournit davantage d’informations sur les différences dans la répartition des échantillons des enquêtes (https://doi.org/10.1787/f8d7880d-en).
Source
Les liens sociaux sont dérivés des données du module de l’UE-SILC de 2015 sur la participation sociale et culturelle et la privation matérielle dans les pays européens membres de l’OCDE.
Les liens sociaux sont dérivés de l’ISSP de 2017 dans des pays non européens membres et partenaires de l’OCDE (ISSP Research Group, 2019[19]).
L’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est dérivé de l’EQLS dans les pays européens membres de l’OCDE (Eurofound, 2018[20]).
L’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est dérivé de l’ISSP de 2015 dans les pays européens et non européens membres et partenaires de l’OCDE (ISSP Research Group, 2017[21]).
L’intensité et la flexibilité de l’activité professionnelle, la fréquence de la lecture hors du cadre professionnel par niveau de formation et la satisfaction professionnelle par niveau de formation sont dérivées du Programme de l’OCDE pour l’évaluation internationale des compétences des adultes (Évaluation des compétences des adultes [PIAAC]).
Note concernant les données de la Fédération de Russie dans l’Évaluation des compétences des adultes (PIAAC)
Il convient de signaler aux lecteurs que l’échantillon de la Fédération de Russie n’inclut pas la population de la municipalité de Moscou. Les données publiées dans le présent rapport ne sont donc pas représentatives de l’ensemble de la population âgée de 16 à 65 ans résidant en Fédération de Russie, mais de la population de la Fédération de Russie, à l’exclusion de la population de la municipalité de Moscou. Des informations plus détaillées concernant les données de la Fédération de Russie ainsi que celles d’autres pays sont disponibles dans le rapport technique de l’Évaluation des compétences des adultes, Technical Report of the Survey of Adult Skills, Second Edition (OCDE, 2016[22]).
Remarque concernant les données fournies par Israël
Les données statistiques concernant Israël sont fournies par et sous la responsabilité des autorités israéliennes compétentes. L’utilisation de ces données par l’OCDE est sans préjudice du statut des hauteurs du Golan, de Jérusalem-Est et des colonies de peuplement israéliennes en Cisjordanie aux termes du droit international.
Références
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[22] OCDE (2016), Technical Report of the Survey of Adult Skills (PIAAC), 2nd Edition, OCDE, Paris, http://www.oecd.org/skills/piaac/PIAAC_Technical_Report_2nd_Edition_Full_Report.pdf.
[4] OCDE (2014), Comment va la vie ? 2013: Mesurer le bien-être, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/how_life-2013-fr.
[15] OCDE (2011), Résultats du PISA 2009 : Apprendre à apprendre: Les pratiques, les stratégies et l’engagement des élèves (Volume III), PISA, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/9789264091542-fr.
[2] Statista (2019), Number of monthly active Facebook users worldwide as of 1st quarter 2019, https://www.statista.com/statistics/264810/number-of-monthly-active-facebook-users-worldwide/ (consulté le 10 mai 2019).
[6] Statistics Canada (2016), Satisfaction with work-life balance: Fact sheet, Statistics Canada, https://www150.statcan.gc.ca/n1/en/pub/89-652-x/89-652-x2016003-eng.pdf?st=Ukrvj8pE (consulté le 8 February 2019).
[8] Tausig, M. et R. Fenwick (2001), Unbinding Time: Alternate Work Schedules and Work-Life Balance, http://www3.uakron.edu/publications/tausig%20Unbinding%20Time.pdf (consulté le 8 février 2019).
[17] The Reading Agency (2015), Literature Review: The impact of reading for pleasure and empowerment, BOP Consulting, https://readingagency.org.uk/news/The%20Impact%20of%20Reading%20for%20Pleasure%20and%20Empowerment.pdf (consulté le 10 mai 2019).
[1] VicHealth (2010), Opportunities for social connection, http://www.vichealth.vic.gov.au/~/media/ResourceCentre/PublicationsandResources/Social%20connection/opportunities_for_Social_Connection_Summary_Nov10.ashx (consulté le 7 mai 2019).
[3] Worldometers (2019), World Population Clock: 7.7 Billion People (2019), https://www.worldometers.info/world-population/ (consulté le 7 mai 2019).
Tableaux de l’indicateur A6
Tableau A6.1 Liens sociaux, selon le niveau de formation (2015 ou 2017)
Tableau A6.2a Équilibre entre vie professionnelle et vie privée, selon le niveau de formation (2015 ou 2016)
Tableau A6.2b Intensité et flexibilité du travail, selon le niveau de formation (2012 ou 2015)
WEB Tableau A6.a Adultes lisant des livres au moins une fois par semaine, selon la situation au regard de l’emploi, le sexe, l’âge et le niveau de formation (2012 ou 2015)
WEB Tableau A6.b Score moyen en littératie, selon la fréquence de lecture de livres et le niveau de formation (2012 ou 2015)
Date butoir pour les données : 19 juillet 2019. Les mises à jour peuvent être consultées en ligne sur : http://dx.doi.org/10.1787/eag-data-en. D’autres données désagrégées sont également disponibles dans la Base de données de Regards sur l’éducation (http://stats.oecd.org/).
StatLink : https://doi.org/10.1787/888933980887