En 2016, les pays de l’OCDE ont consacré en moyenne 5 % de leur produit intérieur brut (PIB) au financement de leurs établissements d’enseignement (de l’enseignement primaire à l’enseignement tertiaire), mais ce pourcentage varie fortement entre les pays membres et partenaires de l’OCDE. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, la part de la richesse affectée aux établissements d’enseignement s’élève à 3.5 % du PIB dans l’enseignement non tertiaire (enseignement primaire, secondaire et post-secondaire non tertiaire) ; elle est nettement plus élevée que celle affectée à l’enseignement tertiaire (1.5 % du PIB).
Le secteur privé joue un rôle crucial dans le financement de l’enseignement tertiaire : sa part représente un tiers en moyenne des dépenses au titre des établissements d’enseignement (soit l’équivalent de 0.5 % du PIB). Dans l'enseignement non tertiaire, les dépenses privées au titre de l'éducation représentent un dixième seulement des dépenses totales au titre des établissements d'enseignement, soit 0.4 % du PIB.
Entre 2010 et 2016, les dépenses totales au titre des établissements d’enseignement, de l’enseignement primaire à l’enseignement tertiaire, ont diminué en pourcentage du PIB dans plus de deux tiers des pays membres et partenaires de l’OCDE, essentiellement en raison du rythme moins soutenu auquel les dépenses publiques au titre des établissements de ces niveaux d'enseignement ont progressé par comparaison avec le PIB.
Regards sur l'éducation 2019
Indicateur C2. Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l’éducation ?
Faits marquants
Contexte
Les pays investissent dans l’éducation entre autres raisons pour contribuer à promouvoir la croissance économique, à accroître la productivité, à favoriser l’épanouissement personnel et le développement social et à réduire les inégalités sociales. Le niveau de dépenses au titre des établissements d’enseignement dépend de la taille de la population d’âge scolaire, des taux de scolarisation, des niveaux de salaire des enseignants et de la façon dont l’enseignement est organisé et dispensé. Dans l’enseignement primaire et le premier cycle de l’enseignement secondaire (qui correspondent approximativement au groupe d’âge des 6-14 ans), les taux de scolarisation sont proches de 100 % dans la plupart des pays de l’OCDE. L’effectif d’élèves varie donc fortement en fonction de l’évolution démographique. Il n’en va pas de même dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire et dans l’enseignement tertiaire, car une partie de la population concernée ne sera plus scolarisée (voir l’indicateur B1).
Pour tenir compte de ces facteurs, le présent indicateur évalue les dépenses au titre des établissements d’enseignement à l’aune de la richesse nationale pour montrer la priorité accordée à l’éducation en fonction des ressources globales des pays. La richesse nationale est estimée sur la base du PIB, et les dépenses d’éducation englobent les dépenses du secteur public, des entreprises ainsi que des effectifs scolarisés et de leur famille. Cet indicateur couvre les dépenses au titre des établissements d’enseignement, des universités et des autres établissements publics et privés fournissant des services d’éducation ou d’appui à l’éducation.
Les gouvernements surveillent leur budget de très près et peuvent décider de restrictions budgétaires même dans des secteurs majeurs tels que l’éducation en cas de ralentissement économique. Cet indicateur montre à titre de référence comment les dépenses d’éducation ont évolué au fil du temps en pourcentage du PIB national dans les pays de l’OCDE. Dans leurs décisions d’affectation budgétaire, les gouvernements doivent faire des arbitrages entre les postes où investir davantage, notamment le salaire des enseignants et le budget des infrastructures scolaires.
Autres faits marquants
Dans le budget de l’éducation, l’enseignement primaire et l’enseignement secondaire sont le poste de dépenses le plus important (69 % du budget total, soit 3.4 % du PIB) ; leur part varie selon la taille de l’effectif scolarisé.
Les dépenses privées au titre des établissements d'enseignement, de l’enseignement primaire à l’enseignement tertiaire, représentaient 0.9 % du PIB, en moyenne, dans les pays de l'OCDE, après transferts entre le gouvernement et le secteur privé.
Entre 2010 et 2016, les dépenses publiques au titre des établissements d’enseignement ont diminué légèrement en pourcentage du PIB dans les niveaux d’enseignement tertiaire (4 % en moyenne dans les pays de l’OCDE). En revanche, la réduction des dépenses au titre des établissements d'enseignement non tertiaire a été plus marquée, avec un recul d’un peu plus de 8 % en moyenne dans les pays de l'OCDE.
Analyse
Investissement global en pourcentage du PIB
Tous les pays membres et partenaires de l’OCDE investissent une part importante de leurs ressources nationales dans l’éducation. En 2016, les pays de l’OCDE ont consacré en moyenne 5 % de leur PIB au financement de leurs établissements d’enseignement, de l’enseignement primaire à l’enseignement tertiaire (voir le tableau C2.1).
En pourcentage du PIB, les dépenses au titre des établissements d’enseignement tertiaire représentent 6 % au Chili, aux États-Unis, en Israël, en Norvège, en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni, mais sont de l’ordre de 3-4 % en Fédération de Russie, en Irlande, en Italie, au Japon, en Lituanie, au Luxembourg, en République slovaque et en République tchèque (voir le graphique C2.1et le tableau C2.1). De nombreux facteurs influent sur la place relative des pays dans le classement selon cet indicateur, notamment la taille relative de l’effectif scolarisé, la durée des études et l’affectation des fonds. Dans l’enseignement tertiaire, les dépenses peuvent être influencées par les critères d’admission à des niveaux supérieurs d’enseignement, la taille de l’effectif scolarisé dans chaque secteur et domaine d’études, ainsi que l’ampleur de l’investissement dans des activités de recherche.
Dépenses au titre des établissements d’enseignement, selon le niveau d’enseignement
Dans tous les pays membres et partenaires de l’OCDE dont les données sont disponibles, la part de la richesse nationale consacrée à l’enseignement non tertiaire (enseignement primaire, secondaire et post-secondaire non tertiaire) est nettement supérieure à celle consacrée à l’enseignement tertiaire (voir le tableau C2.1 et le graphique C2.1). En moyenne, dans les pays de l’OCDE, 70 % des dépenses au titre des établissements d’enseignement, soit 3.5 % du PIB, concernent les niveaux d’enseignement non tertiaire, en raison des taux élevés de scolarisation à ces niveaux. La part du budget allouée aux établissements d’enseignement non tertiaire représente environ 4.5 % du PIB en Israël, en Norvège et en Nouvelle-Zélande, mais un peu moins de 2 % du PIB en Fédération de Russie.
En moyenne, dans les pays de l’OCDE, les dépenses au titre des établissements d’enseignement représentent 1.5 % du PIB dans l’enseignement primaire et 1 % du PIB dans le premier cycle de l’enseignement secondaire. La part des dépenses au titre des établissements d’enseignement est toutefois fortement influencée par la composition démographique des pays. La durée de chaque niveau d’enseignement est un autre facteur qui influe sur les dépenses. Les pays où les taux de fécondité sont relativement peu élevés sont moins susceptibles de consacrer une plus grande part de leur richesse à l’enseignement primaire et au premier cycle de l’enseignement secondaire. Il apparaît d’ailleurs que les pays qui investissent moins de 1 % de leur PIB dans l’enseignement primaire tendent à afficher des taux de natalité peu élevés (c'est le cas de l’Allemagne, l’Autriche, la Hongrie, la Lituanie, la République slovaque et la République tchèque, voir le tableau C2.1). Dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire, les dépenses au titre des filières générale et professionnelle représentent entre 0.5 % du PIB en filière professionnelle et 0.6 % en filière générale, en moyenne dans les pays de l’OCDE. Ces chiffres varient toutefois fortement entre les pays. Moins de la moitié des pays dont les données sont disponibles consacrent une part plus élevée de leur PIB à la filière professionnelle qu’à la filière générale ; les différences les plus importantes s’observent en Finlande, aux Pays-Bas et en République tchèque (0.5-0.6 points de pourcentage).
L’enseignement tertiaire représente en moyenne 1.5 % du PIB des pays. À ce niveau d’enseignement, les différents parcours des étudiants, les filières d'enseignement, la durée des études, l’organisation de l’enseignement et le budget alloué à la recherche et au développement (R-D) sont autant de facteurs qui influent sur le niveau des dépenses. En 2016, ce sont le Canada, le Chili et les États-Unis qui ont consacré la part la plus élevée de leur PIB à l’enseignement tertiaire (entre 2 et 3 %). Sans surprise, ces pays comptent aussi parmi ceux où la part privée du financement de ce niveau d’enseignement est la plus élevée après contrôle des transferts public-privé (entre 1.1 et 1.7% du PIB ; voir le tableau C2.2 et le graphique C2.2).
Les dépenses de R-D dans les établissements d’enseignement tertiaire peuvent représenter une part importante du budget total de ce niveau d’enseignement ; leur ampleur dépend de la structure des activités de recherche subventionnées par les fonds publics ainsi que des infrastructures et des équipements disponibles. L'Australie, la Norvège, la Suède ainsi que les autres pays de l’OCDE où la majeure partie des activités de recherche subventionnées par l'État s’effectuent dans les établissements d’enseignement tertiaire tendent à consacrer une part plus élevée de leur PIB à l’éducation que les pays où la majeure partie de ces activités s’effectuent dans d’autres structures. Si les activités de R-D sont exclues, les dépenses au titre des établissements d’enseignement diminuent en pourcentage du PIB de 0.4 point de pourcentage en moyenne dans les pays de l’OCDE ; cette diminution représente au moins 0.7 point de pourcentage en Finlande, en Norvège et en Suède (voir le tableau C2.1).
Dépenses au titre des établissements d’enseignement, selon la provenance des fonds
Le budget de l’éducation reste essentiellement constitué de fonds publics dans les pays de l’OCDE. En moyenne, les dépenses publiques au titre des établissements d’enseignement, de l’enseignement primaire à l’enseignement tertiaire, représentent (après transferts au secteur privé) 4 % du PIB. Toutefois, ce pourcentage varie fortement entre les pays dont les données sont disponibles. L’investissement public direct représente environ 3 % du PIB en Fédération de Russie, en Grèce, en Hongrie, en Irlande, en Italie, au Japon, en Lituanie, au Luxembourg, en République slovaque et en République tchèque, mais entre 5 et 7 % du PIB en Belgique, au Brésil, en Finlande, en Islande, en Norvège et en Suède (voir le graphique C2.2).
L’austérité budgétaire conduit de nombreux systèmes d’éducation à mettre davantage le secteur privé à contribution, en particulier pour financer l'enseignement tertiaire. Après transferts, les financements privés au titre des établissements d'enseignement, de l'enseignement primaire à l'enseignement tertiaire, représentent en moyenne 0.9 % du PIB. Les transferts directs du secteur privé aux établissements d’enseignement varient toutefois sensiblement entre les pays : ils ne représentent pas plus de 0.1 % du PIB en Finlande, au Luxembourg et en Norvège, mais atteignent au moins 1.9 % du PIB en Australie, au Chili, aux États-Unis et au Royaume-Uni (voir le graphique C2.2).
L’investissement privé est peu élevé dans l'enseignement non tertiaire : il représente en moyenne 0.4 % du PIB dans les pays de l'OCDE, mais au moins 0.7 % du PIB en Australie, en Colombie, au Mexique, en Nouvelle-Zélande, au Royaume-Uni et en Turquie, les pays où la part relative des fonds privés est la plus élevée dans l’enseignement non tertiaire. Dans l'enseignement tertiaire, l'investissement privé prend plus d'importance et représente en moyenne 0.5 % du PIB. Dans certains pays, les sources privées contribuent davantage que dans d'autres : au Chili et aux États-Unis, les dépenses privées au titre des établissements d'enseignement tertiaire représentent plus de 1.6 % du PIB, soit le pourcentage le plus élevé parmi tous les pays de l'OCDE (voir le tableau C2.2 et le graphique C2.2).
Évolution des dépenses d’éducation entre 2010 et 2016
Les effets de la crise économique mondiale qui a éclaté en 2008 s’observent encore dans les ajustements des budgets publics et, donc, dans les dépenses au titre des établissements d’enseignement à tous les niveaux d’enseignement. Les dépenses publiques au titre des établissements d’enseignement ont recommencé à augmenter en 2010, mais à un rythme moins soutenu que le PIB, à cause du temps qu’il a fallu pour ajuster les budgets publics (voir le tableau C2.4, disponible en ligne, et le graphique C2.3). En pourcentage du PIB et toutes sources confondues, les dépenses moyennes totales au titre de l'enseignement primaire à l’enseignement tertiaire ont toutefois diminué de 7 % entre 2010 et 2016 dans les pays de l’OCDE, essentiellement à cause du rythme moins soutenu auquel les dépenses rapportées au PIB ont progressé durant cette période (voir le tableau C2.3). Les dépenses totales au titre des établissements d’enseignement ont diminué en pourcentage du PIB dans la plupart des pays dont les données sont disponibles. Les ajustements négatifs les plus importants ont été enregistrés en Irlande et en Lituanie avec une augmentation du PIB de 20 % durant la même période. Par contraste, le Chili et Israël ont fait vraiment figure d’exception, avec une augmentation d'au moins 7 % des dépenses totales au titre des établissements d'enseignement malgré une augmentation sensible de leur PIB.
L'évolution des dépenses au titre des différents niveaux d'enseignement a suivi la même tendance entre 2010 et 2016. Les dépenses au titre des établissements d'enseignement, dans les niveaux de l’enseignement non tertiaire et de l'enseignement tertiaire, ont diminué de 8 % en pourcentage du PIB. Ces moyennes occultent toutefois des variations importantes dans certains pays. Durant la période de six ans à l’étude, les dépenses au titre des établissements d’enseignement non tertiaire ont par exemple augmenté d’au moins 5 % en pourcentage du PIB au Chili et en Israël. La réduction observée en Irlande (40 %) s’explique en grande partie par la révision des chiffres du PIB de 2015. Durant la même période, les plus fortes augmentations des dépenses au titre de ces niveaux d’enseignement ont été enregistrées en Estonie, en Lituanie et au Luxembourg (plus de 20 %).
Dans un tiers environ des pays dont les données sont disponibles, les investissements dans l’enseignement tertiaire ont augmenté entre 2010 et 2016, alors qu’ils ont diminué ou sont restés presque stables dans l'enseignement non tertiaire. L’Australie, l'Islande, Israël, la Norvège et la République slovaque illustrent clairement cette tendance : en pourcentage du PIB, les dépenses ont augmenté de plus de 10 % dans l’enseignement tertiaire, mais elles ont diminué d'au moins 5 % dans l'enseignement non tertiaire durant cette période. De tous les pays membres et partenaires de l’OCDE, c’est en Israël que les dépenses totales au titre de l’enseignement tertiaire ont le plus augmenté en pourcentage du PIB, ce qui s’explique par une hausse substantielle de l’investissement dans l’éducation, tant dans le chef du secteur public que du secteur privé.
Définitions
Les dépenses au titre des établissements d’enseignement correspondent aux dépenses publiques, privées et internationales au titre des entités qui fournissent des services d’éducation aux individus ou des services en rapport avec l’éducation aux individus et à d’autres établissements d’enseignement (écoles, universités et autres institutions publiques et privées).
Les parts finales des secteurs public, privé et international correspondent aux pourcentages des dépenses directes des acheteurs publics, privés et internationaux de services d’éducation après transferts. Les dépenses publiques finales comprennent les achats publics directs de ressources d’éducation et les versements publics aux établissements d’enseignement.
Les dépenses privées finales comprennent toutes les dépenses directes au titre des établissements d’enseignement (frais de scolarité et autres montants versés par les ménages aux établissements d’enseignement), qu’elles soient ou non partiellement financées par des subventions publiques, après transferts. Elles incluent également les dépenses des entreprises privées au titre de la composante de pratique professionnelle dans les programmes « emploi-études » et les programmes de formation en milieu professionnel.
Les dépenses internationales finales comprennent les montants directement versés par le secteur international aux établissements d’enseignement, par exemple des budgets de recherche et autres fonds internationaux versés directement aux établissements d’enseignement, après transferts.
Les dépenses publiques directes au titre des établissements d’enseignement couvrent les dépenses des pouvoirs publics au titre de ressources d’éducation fournies aux établissements d’enseignement ou les versements des pouvoirs publics aux établissements d’enseignement qui sont responsables de l’achat de ressources d’éducation.
Les dépenses privées (des ménages et autres entités privées) directes au titre des établissements d’enseignement comprennent les frais de scolarité et autres montants versés par le secteur privé aux établissements d’enseignement, qu’ils soient ou non partiellement financés par des subventions publiques.
Méthodologie
Les dépenses au titre des établissements d’enseignement en pourcentage du PIB d’un niveau d’enseignement sont calculées comme suit : les dépenses totales au titre des établissements d’enseignement de ce niveau sont divisées par le PIB. Les dépenses et le PIB exprimés en devise nationale sont divisés par l’indice de parité de pouvoir d’achat (PPA) pour le PIB afin d’obtenir leur équivalent en dollars des États-Unis (USD). La conversion basée sur l’indice PPA est préférée à celle basée sur le taux de change du marché, car celui-ci subit l’influence de nombreux facteurs (taux d’intérêt, politiques commerciales, prévisions de croissance économique, etc.) sans grand rapport avec le pouvoir d’achat relatif du moment dans les différents pays de l’OCDE (voir l’annexe 2 pour davantage de précisions).
Toutes les entités qui financent l’éducation sont publiques, privées ou internationales (organismes internationaux et autres entités étrangères). Les chiffres fournis ici regroupent les dépenses publiques et internationales pour des raisons de présentation. Comme la part des dépenses internationales est relativement minime par rapport à celle des autres dépenses, inclure les dépenses internationales dans les dépenses publiques n’affecte pas l’analyse de la part des dépenses publiques.
Les dépenses au titre des biens et services d’éducation ne sont pas toutes effectuées au sein des établissements d’enseignement. Les familles peuvent par exemple acheter des fournitures et des manuels scolaires dans le commerce ou recourir aux services d’un professeur particulier en dehors des établissements d’enseignement. Dans l’enseignement tertiaire, les frais de subsistance et le manque à gagner des étudiants pendant leur formation peuvent représenter une part importante du coût de l’éducation. Toutes ces dépenses effectuées en dehors des établissements d’enseignement sont exclues de cet indicateur, même si elles font l’objet de subventions publiques. Le financement public des coûts de l’éducation en dehors des établissements d’enseignement est étudié dans les indicateurs C4 et C5.
Une partie du budget des établissements d’enseignement est consacrée aux services auxiliaires généralement proposés aux effectifs scolarisés (cantine, logement et transport). La part du coût de ces services financée par les effectifs scolarisés est également incluse dans cet indicateur.
Les dépenses au titre des établissements d’enseignement sont calculées sur la base de la comptabilité de caisse et donnent dès lors un aperçu des dépenses effectuées lors de l’année de référence. De nombreux pays mettent en place un système de prêt et de remboursement dans l’enseignement tertiaire. Les prêts publics sont pris en considération, mais les remboursements des emprunteurs privés ne le sont pas ; la contribution privée aux coûts de l’éducation peut donc être sous-estimée.
Voir le Guide de l’OCDE pour l’établissement de statistiques internationalement comparables dans le domaine de l’éducation 2018 (OCDE, 2019[1]) pour de plus amples informations. Voir les notes spécifiques aux pays à l’annexe 3 (https://doi.org/10.1787/f8d7880d-en).
Source
Les données se rapportent à l’année budgétaire 2016 (sauf mention contraire) et proviennent de l’exercice de l’UNESCO, l’OCDE et Eurostat (UOE) de collecte de données statistiques sur l’éducation réalisé par l’OCDE en 2018 (pour plus de précisions, voir l’annexe 3, https://doi.org/10.1787/f8d7880d-en). Les données de l’Afrique du Sud, de l’Arabie saoudite, de l’Argentine, de l’Inde, de l’Indonésie et de la République populaire de Chine proviennent de l’Institut de statistique de l’UNESCO (ISU).
Les données relatives aux dépenses de 2005, de 2011 et de 2016 proviennent d’une enquête menée en 2018-19. Les dépenses de 2005 à 2015 ont été ajustées en fonction des méthodes et des définitions appliquées lors du dernier exercice UOE de collecte de données en date.
Note concernant les données d’Israël
Les données statistiques concernant Israël sont fournies par et sous la responsabilité des autorités israéliennes compétentes. L’utilisation de ces données par l’OCDE est sans préjudice du statut des hauteurs du Golan, de Jérusalem-Est et des colonies de peuplement israéliennes en Cisjordanie aux termes du droit international.
Références
[1] OCDE (2019), Guide de l’OCDE pour l’établissement de statistiques internationalement comparables dans le domaine de l’éducation 2018: Concepts, normes, définitions et classifications, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/9789264305380-fr.
Tableaux de l’indicateur C2
Tableau C2.1 Dépenses totales au titre des établissements d’enseignement en pourcentage du PIB (2016)
Tableau C2.2 Dépenses totales au titre des établissements d’enseignement en pourcentage du PIB, selon la source finale des financements (2016)
Tableau C2.3 Évolution des dépenses totales au titre des établissements d’enseignement en pourcentage du PIB (2005, 2011 et 2016)
WEB Tableau C2.4 Évolution des dépenses publiques au titre des établissements d’enseignement en pourcentage du PIB (2005, 2011 et 2016)
Date butoir pour les données : 19 juillet 2019. Les mises à jour peuvent être consultées en ligne sur : http://dx.doi.org/10.1787/eag-data-en. D’autres données désagrégées sont également disponibles dans la Base de données de Regards sur l’éducation (http://stats.oecd.org/).
StatLink https://doi.org/10.1787/888933981077