La licence est la principale porte d’entrée de l’enseignement tertiaire. En 2017, plus de sept nouveaux inscrits (première inscription) dans l’enseignement tertiaire sur dix ont opté pour une licence, deux, pour une formation tertiaire de cycle court et moins d’un, pour un master, en moyenne dans les pays de l’OCDE.
Les nouveaux inscrits en licence et en premier master de type long avaient en moyenne 22 ans dans les pays de l’OCDE et étaient plus jeunes que les nouveaux inscrits en formation tertiaire de cycle court (25 ans).
Les femmes sont plus nombreuses que les hommes parmi les nouveaux inscrits en formation tertiaire de cycle court, en licence et en premier master de type long. Toutefois, les différences sont très marquées entre les domaines d’études : les femmes sont sous-représentées en sciences, en ingénierie, en technologie et en mathématiques (STIM), mais surreprésentées dans le domaine de la santé et de la protection sociale.
Regards sur l'éducation 2019
Indicateur B4. Quel est le profil des nouveaux inscrits dans l’enseignement tertiaire ?
Faits marquants
Contexte
L’accès à l’enseignement tertiaire est essentiel pour développer les compétences des jeunes adultes et leur permettre de contribuer pleinement à la vie de la société. Les profils et les aptitudes des étudiants peuvent toutefois être très variables. Les étudiants ne se progressent pas tous au même rythme, et la voie royale d’accès à l’enseignement tertiaire, un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, perd de son importance. Parallèlement, l’ordonnancement de l’enseignement tertiaire par cycle a aussi évolué. Les étudiants sont plus enclins à retarder leur entrée dans l’enseignement supérieur, à prendre une année sabbatique ou alterner études et incursions sur le marché du travail. Dans certains pays, le dynamisme du marché du travail et la prospérité économique ont incité des étudiants, en particulier ceux de condition modeste, à reporter leurs études et à se former dans le monde du travail. L’apprentissage tout au long de la vie prend doucement l’allure d’un nouveau modèle d’éducation, qui permet aux individus d’actualiser leurs compétences pour répondre à la demande en constante évolution sur le marché du travail.
Conscients des besoins croissants d’une population placée sous le signe de la diversité, certains pays ont progressivement adapté leurs cursus tertiaires pour qu’ils se prêtent à des modalités plus flexibles d’apprentissage afin de convenir à un effectif d’étudiants aux compétences et aux aptitudes cognitives variables. Ce processus consiste notamment à multiplier les passerelles entre le deuxième cycle de l’enseignement secondaire et l’enseignement tertiaire, y compris en filière professionnelle, et à multiplier les cursus tertiaires accessibles aux nouveaux inscrits (première inscription) : les formations tertiaires de cycle court, les licences et les premiers masters de type long. Chaque niveau d’enseignement, chaque cursus requiert des compétences préalables et répond à une demande spécifique sur le marché du travail. L’assouplissement des conditions d’accès à l’enseignement tertiaire et les programmes dits de « seconde chance » peuvent offrir de nouvelles possibilités aux individus plus âgés qui ont arrêté leurs études prématurément ou aux travailleurs qui veulent acquérir de nouvelles compétences. Proposer un éventail d’options d’apprentissage correspondant aux besoins et aux ambitions des jeunes est aussi un moyen d’adoucir la transition entre l’école et le monde du travail.
Le profil des nouveaux inscrits (première inscription) dans l’enseignement tertiaire donne un aperçu des caractéristiques des étudiants et de leur parcours entre les différents niveaux et cursus de l’enseignement tertiaire. Il est également révélateur de l’égalité d’accès à l’enseignement tertiaire. Le taux d’accès de l’enseignement tertiaire est une estimation de la probabilité de voir les individus entamer une formation de ce niveau au cours de leur vie. Ces taux donnent une idée de l’accessibilité de l’enseignement tertiaire et de la mesure dans laquelle la population acquiert des connaissances et compétences de haut niveau dans les pays. Dans l’enseignement tertiaire, des taux élevés d’accès et de scolarisation sont le signe qu’une main-d’œuvre hautement qualifiée se développe et s’entretient.
Autres faits marquants
En moyenne, dans les pays de l’OCDE, le pourcentage de nouveaux inscrits en mobilité internationale en premier master de type long s’établit à 15 % et est plus élevé qu’en licence (8 %) et nettement plus élevé qu’en formation tertiaire de cycle court (5 %).
En moyenne, dans les pays de l’OCDE, l’effectif féminin de nouveaux inscrits est nettement moins élevé en licence et en formation tertiaire de cycle court (53-54 %) qu’en premier master de type long (62 %).
Sur la base des taux actuels, on estime qu’en moyenne, 58 % des jeunes entameront au cours de leur vie une licence (ou formation équivalente) et 17 % d’entre eux, une formation tertiaire de cycle court dans les pays de l’OCDE.
Remarque
Les formations tertiaires de cycle court et les premiers masters de type long n’existent pas ou ne sont pas courants dans un certain nombre de systèmes d’éducation. Dans le souci de préserver la pertinence des comparaisons entre les pays, la répartition des nouveaux inscrits (première inscription) par sexe, domaine d’études et mobilité entre ces niveaux d’enseignement est uniquement analysée dans les pays dont l’effectif de nouveaux inscrits atteint au moins 10 % dans ces cursus.
Les taux d’accès sont sensibles aux changements intervenus dans le système d’éducation, par exemple l’introduction de nouvelles formations. Les taux d’accès peuvent être très élevés, même supérieurs à 100 %, en cas d’afflux imprévus d’inscrits. Dans certains pays, des taux élevés d’accès peuvent refléter des phénomènes temporaires, tels que les effets des cycles et crises économiques, la réforme de l’enseignement tertiaire dans le cadre de la mise en œuvre du processus de Bologne ou un accroissement important du nombre d’étudiants en mobilité internationale. Les programmes dits de « seconde chance », que les gouvernements mettent en œuvre pour inciter les individus plus âgés à reprendre des études, peuvent également doper les taux d’accès.
Analyse
Parcours des nouveaux inscrits (première inscription) dans l’enseignement tertiaire
Les étudiants peuvent entamer leurs études tertiaires à trois niveaux : en formation tertiaire de cycle court (niveau 5 de la CITE), en licence (niveau 6 de la CITE) et en master (niveau 7 de la CITE). Chaque cursus se caractérise par ses propres conditions d’accès et par son propre ensemble de compétences valorisables sur le marché du travail. La licence est la voie d’accès la plus courante à l’enseignement tertiaire et existe dans tous les pays de l’OCDE. Les formations tertiaires de cycle court sont souvent destinées à enseigner aux étudiants des connaissances, aptitudes et compétences professionnelles. En général, les cours sont pratiques et axés sur une profession et préparent les étudiants à entrer directement dans la vie active. Les formations tertiaires de cycle court ont le mérite de permettre à la fois aux étudiants de suivre des études supérieures à un prix raisonnable (les coûts directs et indirects sont moins élevés dans un cursus de deux ans que de quatre ans – voir l’indicateur A5) et d’obtenir une qualification immédiatement valorisable sur le marché du travail, mais elles n’existent pas dans tous les pays.
En master, l’effectif de nouveaux inscrits (première inscription) est constitué des étudiants qui optent pour un premier master de type long et de ceux qui optent pour un master sans en être passés au préalable par une licence dans le pays d’accueil. Les premiers masters de type long, sanctionnés par un premier diplôme, durent au moins cinq ans et leur contenu est d’une complexité équivalente aux autres masters. Il s’agit notamment de cursus hautement spécialisés dans des domaines tels que la médecine et la dentisterie et, dans certains cas, le droit et l’ingénierie (OCDE/Eurostat/Institut de statistique de l'UNESCO, 2016[1]). Dans des pays comme la Belgique et le Royaume-Uni où les premiers masters de type long n’existent pas, la grande majorité des nouveaux inscrits (première inscription) en master sont des étudiants étrangers ou en mobilité internationale (en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas, par exemple) ou des étudiants admis compte tenu de leur expérience professionnelle plutôt que de leur diplôme (au Royaume-Uni).
Répartition des nouveaux inscrits (première inscription) dans l’enseignement tertiaire
Le niveau de l’enseignement tertiaire que les nouveaux inscrits (première inscription) choisissent détermine la durée de leurs études, les possibilités de poursuivre leur formation par la suite et les débouchés qu’ils auront sur le marché du travail une fois diplômés. La répartition de ces nouveaux inscrits entre les niveaux de l’enseignement tertiaire dépend de l’existence des cursus, de leur capacité d’accueil et de leurs conditions d’accès dans le système national d’éducation.
En moyenne, dans les pays de l’OCDE, plus de trois quarts des nouveaux inscrits (première inscription) dans l’enseignement tertiaire optent pour une licence. Toutefois, l’importance de la licence dans le paysage de l’enseignement tertiaire varie fortement entre les pays. Plus de 90 % des nouveaux inscrits (première inscription) dans l’enseignement tertiaire optent pour une licence en Belgique, en Finlande, en Grèce, en Islande, en Inde, en Lituanie, au Mexique, aux Pays-Bas et en République slovaque. Dans d’autres pays, les nouveaux inscrits (première inscription) se répartissent de façon plus uniforme entre différents niveaux de l’enseignement tertiaire. Ainsi, 45 % au moins des nouveaux inscrits (première inscription) choisissent une formation tertiaire de cycle court en Autriche, au Chili, aux États-Unis, en Fédération de Russie, en République populaire de Chine et en Turquie, soit plus du double de la moyenne de l’OCDE (17 %). Ces formations présentent des avantages, mais elles n’existent pas dans tous les pays et lorsqu’elles existent, elles ne sont pas toujours très attractives aux yeux des étudiants. Dans 11 des pays membres et partenaires de l’OCDE qui proposent des formations tertiaires de cycle court, moins de 10 % des nouveaux inscrits (première inscription) dans l’enseignement tertiaire optent pour ce type de formation (voir le graphique B4.1).
Le master est la voie d’accès la moins courante à l’enseignement tertiaire. En moyenne, dans les pays membres et partenaires de l’OCDE dont les données sont disponibles, 7 % des nouveaux inscrits (première inscription) dans l’enseignement tertiaire optent pour un master ; ce pourcentage est toutefois supérieur à 20 % en Suède et en Suisse. Dans la plupart des pays, la majorité des nouveaux inscrits (première inscription) en master choisissent un premier master de type long. Le pourcentage de nouveaux inscrits (première inscription) en master est relativement peu élevé dans les pays où les premiers masters de type long n’existent pas : il est inférieur à 2 % en Belgique et au Royaume-Uni (voir le graphique B4.1).
Âge des nouveaux inscrits à chaque niveau de l’enseignement tertiaire
Divers facteurs peuvent influer sur la pyramide des âges des nouveaux inscrits à chaque niveau de l’enseignement tertiaire. Ils peuvent résider dans l’existence de programmes dits de « seconde chance » et de programmes d’apprentissage tout au long de la vie qui sont caractéristiques de systèmes plus souples qui autorisent les individus à reprendre des études après une incursion sur le marché du travail. L’entrée tardive dans l’enseignement tertiaire peut s’expliquer par des obstacles à l’accès de ce niveau d’enseignement, par exemple des conditions strictes d’accès (voir l’indicateur D6), le numerus clausus (un quota défini de candidats admissibles par établissement d’enseignement) ou par la difficulté de financer les coûts privés associés à l’enseignement supérieur (voir l’indicateur C5). Sous l’angle économique, cette entrée tardive dans l’enseignement tertiaire peut être coûteuse pour les pouvoirs publics, car des jeunes reportent leur entrée dans la vie active et, donc, le moment où ils sont en mesure de commencer à contribuer financièrement à la vie de la société (voir l’indicateur A5).
L’âge moyen au début des formations tertiaires varie aussi selon le niveau d’enseignement et le profil des étudiants que les différents niveaux d’enseignement tendent à attirer. Les jeunes ont tendance à entamer une licence ou un premier master de type long dès la fin du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, tandis que les adultes plus âgés tendent à s’orienter vers une formation tertiaire de cycle court, parfois après une incursion sur le marché du travail. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, les nouveaux inscrits ont 25 ans en formation tertiaire de cycle court et 22 ans en licence et premier master de type long. Toutefois, cet âge moyen varie sensiblement entre les pays. L’âge moyen des nouveaux inscrits en licence est de l’ordre de 18-19 ans au Japon et en Corée, mais atteint ou dépasse 24 ans en Suède et en Suisse. L’âge moyen des nouveaux inscrits en formation tertiaire de cycle court est égal à 18 ans au Japon, mais égal ou supérieur à 30 ans au Danemark, en Irlande, en Pologne et en Suisse (voir le graphique B4.2).
Des facteurs structurels, tels que les procédures d’admission, l’âge typique d’obtention du diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire et la perception culturelle de la valeur de l’expérience professionnelle ou des expériences personnelles en dehors des études, peuvent expliquer les différences d’âge moyen au début des formations tertiaires entre les pays. Il est de tradition d’entamer des études tertiaires dès la fin du deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Cet usage reste courant dans de nombreux cas. Dans quelques pays toutefois, moins de 25 % des étudiants en licence se sont inscrits dès la fin du deuxième cycle de l’enseignement secondaire (voir l’encadré B4.1). C’est par exemple le cas en Israël, où le service militaire est obligatoire. En Finlande et en Suède, l’admission dans de nombreux cursus et domaines d’études est réglementée et plus de 60 % des candidats ne sont pas admis (voir l’indicateur D6). Les pays où les étudiants sont en moyenne plus jeunes au début de leurs études tertiaires sont aussi ceux où ils ont tendance à s’inscrire dès qu’ils sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Dans certains pays, comme aux Pays-Bas, le processus d’inscription est moins ardu, car le régime d’admission est ouvert. Dans d’autres pays, davantage de jeunes ont tendance à entamer leurs études tertiaires dès la fin du deuxième cycle de l’enseignement secondaire grâce aux politiques de développement de l’enseignement tertiaire et à une culture valorisant fortement les résultats académiques. Au Japon par exemple, l’augmentation de la capacité d’accueil de l’enseignement tertiaire depuis les années 1970 et les politiques visant spécifiquement à promouvoir ce niveau d’enseignement adoptées dans le cadre de la stratégie de revitalisation du Japon ont entraîné une augmentation des taux de scolarisation en dépit d’un régime sélectif d’admission (OCDE, 2009[2]).
Encadré B4.1. Transition entre le deuxième cycle de l’enseignement secondaire et l’enseignement tertiaire
La flexibilité croissante des systèmes d’enseignement tertiaire se reflète dans la multiplication des parcours et modes d’apprentissage. La scolarisation à temps partiel, les cours en ligne et la possibilité de cumuler les crédits sans intention de réussir une formation sont autant d’exemples de l’adaptation des systèmes d’enseignement tertiaire au principe de l’apprentissage tout au long de la vie. Dans ce contexte, les étudiants ne peuvent pas être appelés, ni même encouragés à passer directement du deuxième cycle de l’enseignement secondaire à l’enseignement tertiaire dans de nombreux pays.
Le graphique B4.a indique le pourcentage d’inscrits en licence dès la fin du deuxième cycle de l’enseignement secondaire. En d’autres termes, il indique le pourcentage d’inscrits qui sont passés directement du deuxième cycle de l’enseignement secondaire à l’enseignement tertiaire sans s’accorder un certain répit. Leur pourcentage varie sensiblement entre les pays, signe de la diversité de l’effectif de nouveaux inscrits dans l’enseignement tertiaire. Plus de 90 % des nouveaux inscrits en licence entament leurs études tertiaires dès la fin du deuxième cycle de l’enseignement secondaire aux États-Unis, un pourcentage qui s’établit à 20 % en Finlande et à 3 % en Israël.
Cette variation reflète d’importantes différences dans les facteurs institutionnels et sociaux spécifiques à chaque pays. Dans de nombreux pays, il est courant que les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire fassent leur service militaire ou civil. Il arrive aussi qu’ils prennent une année sabbatique à cause de systèmes très sélectifs d’admission dans l’enseignement tertiaire. En Finlande par exemple, il est courant que les candidats soumettent plusieurs candidatures avant d’être admis dans certains cursus tertiaires (voir l’indicateur D6) et le gouvernement s’emploie activement à réduire le nombre d’années entre la fin du deuxième cycle de l’enseignement secondaire et le début de l’enseignement tertiaire. Dans d’autres pays en revanche, des politiques encouragent les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement tertiaire à vivre d’autres expériences (sur le marché du travail ou pendant le service militaire ou civil) avant d’entamer des études supérieures. En Lituanie et en Norvège, les étudiants qui ont pris une année sabbatique sont favorisés dans le système d’admission à l’enseignement tertiaire (cette expérience leur vaut un certain nombre de points supplémentaires lors de l’évaluation de leur dossier d’admission).
L’entrée dans l’enseignement tertiaire peut également être influencée par la filière choisie dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Dans certains pays, en Estonie, en Norvège et en Slovénie par exemple, les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire sont nettement plus susceptibles de retarder leur entrée dans l’enseignement tertiaire s’ils sont diplômés de la filière professionnelle que de la filière générale. Cela peut s’expliquer par le fait que les diplômés de la filière professionnelle dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire peuvent choisir de faire une incursion sur le marché du travail avant d’entamer une licence ou encore par le fait qu’ils doivent parfois passer des examens spécifiques ou suivre des cours supplémentaires avant de pouvoir accéder à l’enseignement tertiaire. Dans d’autres pays toutefois, les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire sont aussi susceptibles de retarder leur entrée dans l’enseignement tertiaire qu’ils aient suivi la filière générale ou la filière professionnelle. C’est par exemple le cas en Communauté flamande et en Communauté française de Belgique et aux Pays-Bas.
Il est important d’approfondir l’analyse au-delà des moyennes pour décrire la transition entre le deuxième cycle de l’enseignement secondaire et l’enseignement tertiaire. La flexibilité et la perméabilité peuvent être des caractéristiques importantes des systèmes d’éducation, mais les moyennes nationales peuvent occulter des problèmes rencontrés dans des groupes défavorisés ou à risque durant cette transition. Il est important aussi d’examiner le parcours des étudiants dans l’enseignement tertiaire et la mesure dans laquelle leurs acquis et leur milieu social peuvent influer sur leur capacité de réussir à ce niveau (voir l’indicateur B5).
La filière choisie dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire et le cursus choisi dans l’enseignement tertiaire influent fortement aussi sur l’âge moyen au début des études tertiaires. Dans certains pays, des cursus s’adressent spécifiquement aux adultes ayant déjà une expérience professionnelle et peuvent être assortis de conditions particulières d’admission. Au Danemark par exemple, il faut avoir deux ans d’expérience professionnelle pertinente pour entamer l’Akademiuddannelser. Ce type de cursus tend à séduire davantage les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire en filière professionnelle, car ils sont plus susceptibles de reporter leur entrée dans l’enseignement tertiaire si leur diplôme de fin d’études secondaire leur promet de beaux débouchés sur le marché du travail.
Pourcentage d’étudiants en mobilité internationale dans l’effectif de nouveaux inscrits dans l’enseignement tertiaire
Les étudiants en mobilité internationale sont une autre source de recettes pour les établissements d’enseignement et contribuent à l’économie de leur pays d’accueil (García, De et Villarreal, 2014[3]). Au-delà des avantages économiques, les interactions entre les étudiants nationaux et les étudiants en mobilité internationale promeuvent la compréhension mutuelle (dans le domaine de la culture, de la politique, de la religion, de l’appartenance ethnique et de la vision du monde) et le dialogue, deux atouts essentiels pour évoluer dans une économie de plus en plus mondialisée. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, les étudiants en mobilité internationale représentent 5 % de l’effectif de nouveaux inscrits en formation tertiaire de cycle court, mais 8 % en licence et 15 % en premier master de type long. Le pourcentage moins élevé d’étudiants en mobilité internationale dans l’effectif de nouveaux inscrits en formation tertiaire de cycle court peut s’expliquer par le fait que ce type de formation est proposé dans un nombre plus restreint de pays. Par contraste, la licence et le master sont deux niveaux d’enseignement dont les qualifications sont reconnues et qui offrent des débouchés prometteurs sur le marché du travail dans tous les pays de l’OCDE.
Certains pays réussissent mieux que d’autres à attirer les étudiants en mobilité internationale. Le pourcentage d’étudiants en mobilité internationale dans l’effectif de nouveaux inscrits en formation tertiaire de cycle court est pratiquement nul au Chili, en Colombie, en Suède et en Turquie, mais atteint 24 % en Nouvelle-Zélande et 35 % en Islande. Le pourcentage d’étudiants en mobilité internationale dans l’effectif de nouveaux inscrits en licence est inférieur ou égal à 2 % au Chili, en Colombie, en Corée, en Espagne et au Mexique, mais supérieur à 30 % en Nouvelle-Zélande. Le pourcentage d’étudiants en mobilité internationale dans l’effectif de nouveaux inscrits en premier master de type long est inférieur ou égal à 3 % en Norvège et en Suède, mais égal ou supérieur à 27 % en Allemagne, en Hongrie et en République tchèque.
Répartition des nouveaux inscrits selon le domaine d’études et le sexe
L’égalité des chances entre les sexes à l’admission dans l’enseignement tertiaire peut contribuer à une croissance plus forte et plus inclusive, car elle améliore le niveau global du capital humain et de la productivité des travailleurs (OCDE, 2011[4]). Toutefois, l’expansion de l’enseignement tertiaire au cours des dernières décennies a davantage profité aux femmes qu’aux hommes dans les pays de l’OCDE, où 51 % de femmes âgées de 25 à 34 ans sont diplômées de l’enseignement tertiaire en moyenne, contre 40 % en 2008. Par contraste, 39 % d’hommes âgés de 25 à 34 ans sont diplômées de l’enseignement tertiaire selon les chiffres de 2018, soit une augmentation de 8 points de pourcentage depuis 2008 (voir l’indicateur A1).
L’écart entre les sexes promet de continuer à se creuser, puisque les femmes sont plus nombreuses que les hommes dans l’effectif de nouveaux inscrits à chaque niveau de l’enseignement tertiaire. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, les femmes représentent 53 % de l’effectif de nouveaux inscrits en formation tertiaire de cycle court et en représentent 54 % en licence et 61 % en master. Le pourcentage de femmes est de l’ordre de 50 %, voire davantage, en licence et en master dans tous les pays. Dans certains pays, les hommes sont particulièrement sous-représentés, même en licence, pourtant la voie d’accès la plus courante à l’enseignement tertiaire. Ils représentent moins de 40 % des nouveaux inscrits en licence en Islande et en Suède. Les différences sont plus marquées entre les sexes en formation tertiaire de cycle court et en master, car ces cursus concernent des domaines d’études qui tendent à être associés à des professions masculines ou féminines. Les premiers masters de type long, souvent en rapport avec la santé ou la science, tendent à moins attirer les hommes, qui représentent au plus 45 % des nouveaux inscrits à ce niveau en Espagne, en Italie et en Suisse. Par contraste, les hommes représentent au moins 60 % de l’effectif de nouveaux inscrits en formation tertiaire de cycle court en Slovénie. Les hommes sont également surreprésentés en formation tertiaire de cycle court en Italie, au Mexique, en Norvège et au Portugal, même si ces cursus attirent moins de 10 % de l’effectif de nouveaux inscrits (première inscription) tous niveaux confondus (voir le tableau B4.1).
De nombreux pays se sont employés à promouvoir l’enseignement tertiaire auprès des hommes et ont incité ceux-ci à faire des études supérieures, mais sans grand succès. La sous-représentation des hommes peut en partie s’expliquer par les années critiques avant le début de l’enseignement tertiaire, pendant lesquelles les garçons sont plus susceptibles d’être en difficulté scolaire, de redoubler ou d’abandonner l’école (OCDE, 2017[5] ; OCDE, 2018[6]). Elle peut également s’expliquer par des différences de parcours scolaires aux niveaux d’enseignement inférieurs ; la filière professionnelle tend par exemple à séduire davantage les hommes que les femmes dans certains pays (voir l’indicateur B3). Les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire en filière professionnelle sont en effet moins susceptibles d’entamer une formation tertiaire, en particulier une licence : en moyenne, 28 % seulement des nouveaux inscrits en licence sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire en filière professionnelle dans les pays dont les données sont disponibles (voir l’indicateur B5). Les formations tertiaires de cycle court leur offrent plus de possibilités d’apprentissage dans l’enseignement tertiaire, mais elles ne sont proposées que dans un certain nombre de pays.
Domaines d’études des nouveaux inscrits dans chaque niveau de l’enseignement tertiaire
Les étudiants choisissent leur domaine d’études en fonction des débouchés sur le marché du travail et de leurs aspirations après leur formation. Le domaine d’études dont l’effectif de nouveaux inscrits, un sur quatre en moyenne dans les pays de l’OCDE, est le plus important à tous les niveaux de l’enseignement tertiaire est celui du commerce, de l’administration et du droit selon les chiffres de 2017 (OCDE, 2019[7]). Un domaine d’études différent n’est plus prisé par les nouveaux inscrits que dans six pays de l’OCDE : la Belgique et la Finlande (la santé et la protection sociale), Israël (l’éducation), l’Italie (les lettres et arts) et la Corée et la Suède (l’ingénierie, les industries de transformation et la construction).
Promouvoir le domaine des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM) est désormais une priorité dans de nombreux pays (OCDE, 2018[8]). Les compétences scientifiques stimulent l’innovation technologique et la recherche et celles en rapport avec la résolution de problèmes et l’analyse quantitative sont de l’avis général essentielles dans l’économie imprévisible d’aujourd’hui qui est de plus en plus axée sur les mégadonnées, de sorte qu’elles sont très demandées sur le marché du travail. En moyenne, dans les pays membres et partenaires de l’OCDE, 27 % des nouveaux inscrits en licence ont opté pour une discipline relevant des STIM ; leur pourcentage est le plus élevé en Allemagne (40 %), en Fédération de Russie (35 %) et en Autriche et en Grèce (34 %) (voir le tableau B4.2). Parmi ces étudiants, ce sont ceux qui ont choisi les technologies de l’information et de la communication (TIC) ou l’ingénierie, les industries de transformation et la construction qui s’en sortiront le mieux sur le marché du travail (voir l’indicateur A3) et qui seront les mieux lotis sur le plan salarial (voir l’indicateur A4). Malgré ces débouchés prometteurs sur le marché du travail, ces domaines d’études séduisent moins d’étudiants. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, 16 % des nouveaux inscrits optent pour l’ingénierie, les industries de transformation et la construction et 5 %, pour les TIC, tous niveaux de l’enseignement tertiaire confondus (OCDE, 2019[7]).
L’analyse des domaines d’études des nouveaux inscrits révèle des différences marquées entre les sexes. Les femmes sont désormais plus nombreuses que les hommes parmi les nouveaux inscrits, mais elles restent sous-représentées dans les domaines d’études en rapport avec les STIM et surreprésentées dans ceux en rapport avec la santé et la protection sociale à tous les niveaux de l’enseignement tertiaire. Toutefois, les différences entre les sexes varient entre les parcours et sont moins marquées dans l’effectif de nouveaux inscrits en master de type long dans ces deux domaines d’études (voir le graphique B4.3).
En moyenne, dans les pays de l’OCDE, le pourcentage de femmes ayant opté pour une discipline en rapport avec les STIM s’établissait en 2017 à 20 % dans l’effectif de nouveaux inscrits en formation tertiaire de cycle court et à 30 % dans l’effectif de nouveaux inscrits en licence. Dans le domaine des STIM, l’effectif de nouveaux inscrits n’est proche de la parité qu’en premier master de type long : le pourcentage de femmes y est de 42 % en moyenne dans les pays de l’OCDE, mais il varie entre 33 % en Suède et 58 % en Hongrie et en Italie (voir le tableau B4.2).
À l’autre extrémité du spectre, les femmes sont surreprésentées dans des domaines d’études tels que celui de la santé et de la protection sociale, même si leur pourcentage tend à diminuer de niveau en niveau : elles représentent 79 % des nouveaux inscrits en formation tertiaire de cycle court, contre 77 % des nouveaux inscrits en licence et 64 % des nouveaux inscrits en master de type long. Dans le domaine de la santé et de la protection sociale, les soins infirmiers et l’action sociale dominent en formation tertiaire de cycle court et en licence, mais la médecine domine en premier master de type long (voir l’encadré B4.2).
Encadré B4.2. Diplômés dans le domaine de la santé et de la protection sociale
Un large éventail de disciplines sont regroupées dans le domaine d’études de la santé et de la protection sociale : la dentisterie, la médecine, les soins infirmiers et obstétriques, les technologies de diagnostic et de traitement médical, la rééducation, la pharmacie, etc. Les études sont très longues dans certaines de ces disciplines, par exemple en dentisterie et en médecine, mais sont d’une durée plus variable dans d’autres disciplines, par exemple les soins infirmiers et l’action sociale. C’est pourquoi le niveau d’enseignement de ces disciplines varie : une formation tertiaire de cycle court ou une licence suffit dans certaines d’entre elles, mais un premier master de type long s’impose dans d’autres. Toutefois, les cursus proposés aux différents niveaux varient fortement entre les pays.
En moyenne, dans les pays de l’OCDE, les diplômés à l’issue d’une formation tertiaire de cycle court représentent 19 % de l’effectif diplômé en santé ou en protection sociale, dont la moitié en soins infirmiers ou obstétriques (voir le graphique B4.b). Certains pays ne proposent des cursus de ce niveau que dans quelques disciplines. C’est le cas en Belgique et en Pologne, où une formation de cycle court est proposée exclusivement en soins infirmiers (Belgique) et en protection sociale (en Pologne). La médecine et la dentisterie, deux domaines dans lesquelles les études sont généralement plus longues, font l’objet de formations tertiaires de cycle court dans certains pays : le pourcentage de diplômés de ce niveau de l’enseignement tertiaire s’établit en médecine à 10 % en Lettonie et à 3 % en Espagne et en dentisterie à 2 % en Corée et en Suède.
C’est en médecine et en dentisterie que le pourcentage de diplômés est le plus élevé en premier master de type long : 34 % en médecine et 7 % en dentisterie. Vient ensuite la pharmacie dont l’effectif diplômé s’établit à 6 % (voir le graphique B4.b). L’effectif diplômé varie sensiblement aussi entre les pays. Les premiers masters de type long concernent tous la santé au Chili, en Finlande et en Islande, mais ils n’attirent que peu d’étudiants. Plus de 80 % des diplômés à l’issue d’un premier master de type long ont opté pour la santé au Japon, en Lettonie, en République slovaque et en Turquie.
Les disciplines en rapport avec la santé et la protection sociale sont moins prisées en licence dans l’ensemble, mais des différences s’observent entre les pays. Le pourcentage de licenciés dans le domaine de la santé ou de la protection sociale s’élève à 15 % en moyenne dans les pays de l’OCDE, mais il est égal ou supérieur à 30 % en Belgique et au Danemark.
Taux d’accès à l’enseignement tertiaire
Dans les pays de l’OCDE, on estime qu’en moyenne, 65 % des jeunes entameront une première formation tertiaire à un moment de leur vie si les taux actuels d’accès restent constants. Les taux de premier accès à l’enseignement tertiaire sont les plus élevés en Arabie saoudite (87 %), au Chili (85 %), en Fédération de Russie (95 %), en Nouvelle-Zélande (89 %) et en Suisse (82 %) parmi les pays de l’OCDE dont les données sont disponibles. Dans ces pays, ces taux sont gonflés par l’effectif plus important d’étudiants plus âgés ou en mobilité internationale ou par un taux élevé d’accès en formation tertiaire de cycle court (voir le tableau B4.3).
La comparaison des taux de premier accès entre les adultes de moins de 25 ans et l’effectif total de nouveaux premiers inscrits (hors étudiants en mobilité internationale) montre si l’enseignement tertiaire est accessible ou si les étudiants commencent leurs études plus tard. Les taux de premier accès avant l’âge de 25 ans sont du même ordre en Autriche et en Suisse (47 %, contre 49 % en moyenne dans les pays de l’OCDE), mais le taux total de premier accès est plus élevé de 14 points de pourcentage en Suisse qu’en Autriche, ce qui donne à penser que le taux moins élevé avant l’âge de 25 ans s’explique davantage par l’entrée tardive dans l’enseignement tertiaire en Suisse et par l’accessibilité en Autriche. L’âge moyen des nouveaux inscrits à chaque niveau de l’enseignement tertiaire indiqué dans le graphique B4.2 conforte cette thèse.
Les étudiants en mobilité internationale peuvent affecter sensiblement les taux d’accès à l’enseignement tertiaire. En Australie par exemple, où les étudiants en mobilité internationale sont très nombreux, le taux d’accès en licence chute après déduction des étudiants en mobilité internationale, passant de 94 % à 77 %, mais reste toutefois le plus élevé en licence dans les pays de l’OCDE. Au Luxembourg par contre, le taux d’accès est le moins élevé des pays de l’OCDE (12 %, après déduction des étudiants en mobilité internationale), car de nombreux Luxembourgeois partent étudier à l’étranger.
Définitions
Le taux d’accès est la somme des taux d’accès par âge qui sont calculés comme suit : le nombre de nouveaux inscrits d’un âge donné au niveau d’enseignement considéré est divisé par l’effectif total de la population de cet âge.
Le taux d’accès corrigé des étudiants en mobilité internationale est le taux d’accès par âge qui est calculé après déduction des étudiants en mobilité internationale du numérateur.
Le taux de premier accès à l’enseignement tertiaire est une estimation de la probabilité qu’ont les jeunes adultes d’entamer une première formation tertiaire à un moment de leur vie si les taux actuels d’accès se maintiennent à l’avenir.
Par nouveaux inscrits (première inscription) dans l’enseignement tertiaire, on entend les étudiants qui s’inscrivent pour la première fois dans l’enseignement tertiaire, sans avoir suivi de formation à tout autre niveau de l’enseignement tertiaire auparavant. Ces nouveaux inscrits peuvent entamer leurs études à différents niveaux de l’enseignement tertiaire : en formation de cycle court (niveau 5 de la CITE), en licence (niveau 6 de la CITE) ou en master. Les nouveaux inscrits en master (première inscription) sont ceux qui s’inscrivent en premier master de type long ; ceux qui s’inscrivent dans un cursus du niveau 7 de la CITE insuffisant pour être sanctionné par un diplôme certifiant la réussite totale ou partielle de ce niveau ; les étudiants étrangers qui s’inscrivent en master (généralement après une licence), mais qui n’ont pas fait de licence dans leur pays d’accueil ; et les candidats admis en master après validation de leur expérience.
Les étudiants en mobilité internationale sont ceux qui ont quitté leur pays d’origine pour se rendre dans un autre pays dans l’intention d’y suivre des études. Les étudiants en mobilité internationale qui s’inscrivent pour la première fois dans une formation sont souvent considérés comme de nouveaux inscrits dans ce pays.
Les premiers masters de type long sont les cursus du niveau 7 de la CITE d’une durée de cinq à sept ans sanctionnés par un premier diplôme ou titre, dont le contenu des cours est d’une complexité équivalente aux autres masters. Ils concernent des domaines hautement spécialisés, tels que la médecine et la dentisterie et, dans certains cas, le droit et l’ingénierie.
Par nouveaux inscrits dans un niveau de l’enseignement tertiaire, on entend les étudiants qui s’inscrivent pour la première fois dans un niveau de l’enseignement tertiaire, mais qui peuvent avoir réussi une formation d’un autre niveau de l’enseignement tertiaire auparavant.
Le taux d’accès à l’enseignement tertiaire est une estimation de la probabilité, dans l’hypothèse du maintien des tendances actuelles d’accès, qu’ont les jeunes d’entamer une formation tertiaire au cours de leur vie.
Méthodologie
Les taux d’accès diffèrent des taux de scolarisation, car ils évaluent l’afflux de nouveaux inscrits durant une période donnée, c’est-à-dire le pourcentage d’une cohorte d’âge susceptible d’entamer une formation tertiaire à l’avenir. Le taux net d’accès à un âge donné est calculé comme suit : le nombre de nouveaux inscrits de cet âge dans chaque type de formation tertiaire est divisé par l’effectif total de la population du même âge. La somme des taux nets d’accès correspond à la somme des taux d’accès à chaque âge. Ce taux est une estimation de la probabilité que des jeunes entament des études tertiaires au cours de leur vie, dans l’hypothèse du maintien des taux d’accès par âge à leur niveau actuel.
Les étudiants en mobilité internationale représentent une part importante de l’effectif total d’étudiants dans certains pays ; ils peuvent gonfler artificiellement le pourcentage de jeunes adultes d’aujourd’hui qui entameront vraisemblablement une formation tertiaire. Après déduction des étudiants en mobilité internationale, les estimations des pourcentages de nouveaux inscrits dans l’enseignement tertiaire varient fortement.
Pour de plus amples informations, veuillez consulter le Guide de l’OCDE pour l’établissement de statistiques internationalement comparables dans le domaine de l’éducation 2018 : Concepts, normes, définitions et classifications (OCDE, 2019[9]). Voir les notes spécifiques aux pays à l’annexe 3 (https://doi.org/10.1787/f8d7880d-en).
Source
Les données se rapportent à l’année académique 2016/17 et proviennent de l’exercice UNESCO-ISU/OCDE/Eurostat de collecte de données statistiques sur l’éducation réalisé par l’OCDE en 2018. Les données sur le pourcentage d’étudiants inscrits en licence dès la fin du deuxième cycle du secondaire selon la filière dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire se rapportent à l’année académique 2016/17 et proviennent d’une enquête spéciale menée en 2018. Les données de certains pays portent sur une autre année académique. Consulter l’annexe A3 (https://doi.org/10.1787/f8d7880d-en) pour de plus amples informations.
Note concernant les données d’Israël
Les données statistiques concernant Israël sont fournies par et sous la responsabilité des autorités israéliennes compétentes. L’utilisation de ces données par l’OCDE est sans préjudice du statut des hauteurs du Golan, de Jérusalem-Est et des colonies de peuplement israéliennes en Cisjordanie aux termes du droit international.
Références
[3] García, H., M. De et L. Villarreal (2014), « The Redirecting of International Students: American Higher Education Policy Hindrances and Implications », vol. 4/2, pp. 126-136, https://files.eric.ed.gov/fulltext/EJ1054820.pdf (consulté le 16 mai 2019).
[7] OCDE (2019), Base de données de Regards sur l’éducation, https://stats.oecd.org/ (consulté le 10 juin 2019).
[9] OCDE (2019), Guide de l’OCDE pour l’établissement de statistiques internationalement comparables dans le domaine de l’éducation 2018: Concepts, normes, définitions et classifications, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/9789264305380-fr.
[8] OCDE (2018), Atteindre l’égalité femmes-hommes: Un combat difficile, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/9789264203426-fr.
[6] OCDE (2018), Regards sur l’éducation 2018 : Les indicateurs de l’OCDE, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/eag-2018-fr.
[5] OCDE (2017), Regards sur l’éducation 2017 : Les indicateurs de l’OCDE, Éditions OCDE, Paris, http://dx.doi.org/10.1787/eag-2017-fr.
[4] OCDE (2011), Report on the Gender Initiative: Gender Equality in Education, Employment and Entrepreneurship, OCDE, Paris, https://www.oecd.org/education/48111145.pdf (consulté le 16 mai 2019).
[2] OCDE (2009), OECD Reviews of Tertiary Education: Japan 2009, OECD Reviews of Tertiary Education, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/9789264039322-en.
[1] OCDE/Eurostat/Institut de statistique de l’UNESCO (2016), Guide opérationnel CITE 2011: Directives pour la classification des programmes éducatifs nationaux et des certifications correspondantes, Institut de statistique de l’UNESCO, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/9789264248823-fr.
Tableaux de l’indicateur B4
Tableau B4.1 Profil des nouveaux inscrits (première inscription) dans l’enseignement tertiaire (2017)
Tableau B4.2 Répartition des nouveaux inscrits selon le domaine d’études, le sexe et le niveau de l’enseignement tertiaire (2017)
Tableau B4.3 Taux de premier accès, selon le niveau de l’enseignement tertiaire (2017)
Date butoir pour les données : 19 juillet 2019. Les mises à jour peuvent être consultées en ligne sur : http://dx.doi.org/10.1787/eag-data-en. D’autres données désagrégées sont également disponibles dans la Base de données de Regards sur l’éducation (http://stats.oecd.org/).
Statlink : https://doi.org/10.1787/888933980982