La Suède demande à bénéficier d’exonérations fiscales sur la TVA et les droits à l’importation en lien avec les projets d’APD dans certains pays partenaires. Les exonérations fiscales étaient une clause standard des accords sur les procédures signées au niveau des pays jusqu’en 2011.
Depuis 2011, la Suède ne réclame généralement pas d’exonérations fiscales dans les accords sur les procédures, qu'ils soient nouveaux ou lors de leur renouvellement.
Le contexte relatif à la corruption, aux violations des droits humains ou aux conflits en cours, par exemple, est toutefois pris en compte dans ces décisions.
La Suède n’a pas défini de liste de pays dans lesquels elle continue de demander des exonérations fiscales, ni d'approche applicable à l’ensemble de ses programmes. Selon le retour d'informations de nos partenaires pour la mise en œuvre, il ressort que les répercussions financières de la renonciation aux exonérations fiscales sont relativement minimes. Les missions de la Suède à l’étranger n'ont jusqu'à présent fait part d’aucune urgence à signer des accords sur les procédures, ou à renouveler les accords existants sur la base des exonérations fiscales.
Dans le cadre d'un nouvel accord ou d’un renouvellement d'accord sur les procédures, il est probable que toute décision de demande d’exonérations fiscales associera à la fois l’Asdi et le ministère des Affaires étrangères.
Conformément à la pratique généralement admise, l'aide humanitaire est exonérée des impôts et droits de douane et n’est pas concernée par les accords sur les procédures et les autres accords signés entre la Suède et les pays partenaires.
La Suède tiendra également compte des lignes directrices du Sous-comité des Nations Unies sur le traitement fiscal de l’APD (ECOSOC) lorsqu’elle décidera des futurs arrangements fiscaux avec les pays partenaires.