En 2017, la Nouvelle-Zélande a accueilli 47 000 nouveaux immigrés pour un séjour de longue durée ou à titre permanent (y compris dans le cadre d’un changement de statut et de la libre circulation), soit -15.3 % par rapport à 2016. Ce chiffre comprend 13.8 % d’immigrés admis au titre de la libre circulation, 25.2 % de travailleurs immigrés, 52.2 % de membres de la famille (y compris les accompagnants) et 8.8 % de migrants humanitaires.
Environ 25 000 permis ont été délivrés à des étudiants en mobilité internationale inscrits dans l’enseignement supérieur et 131 000 à des travailleurs immigrés temporaires ou saisonniers, et stagiaires.
La Chine, le Royaume-Uni et l’Inde comptaient parmi les trois premières nationalités des nouveaux arrivants en 2017. Parmi les 15 premiers pays d’origine, l’Afrique du Sud a enregistré la plus forte hausse (700) et l’Inde la plus forte baisse (-1 000) de leurs flux d’entrées en Nouvelle-Zélande par rapport à l’année précédente.
En 2018, le nombre de personnes ayant déposé une demande d’asile initiale a diminué de 19 %, pour s’établir à 500 environ. La Chine était la principale nationalité des demandeurs d’asile (100). Sur les 300 décisions prises en 2018, 32 % étaient positives.
L’émigration des ressortissants néo-zélandais vers les pays de l’OCDE a diminué de 3% pour s’établir à 29 000 personnes. La plupart d’entre elles ont émigré en Australie (42.8 %) ou au Royaume-Uni (40.9 %).
Les modifications apportées à la catégorie des immigrés qualifiés (Skilled Migrant Category, SMC) sont effectives depuis août 2017. Des seuils de salaire ont été mis en place en complément de l’évaluation d’« emploi qualifié ». Le revenu médian des travailleurs néo-zélandais à plein temps est le seuil défini pour les professions hautement qualifiées. Il est de 1.5 fois ce niveau pour les professions généralement classées comme peu qualifiées. Le système à points comprend également désormais une meilleure reconnaissance de l’expérience professionnelle et des qualifications post-universitaires.
Des modifications ont également été apportées en août 2017 aux visas de travail temporaire fondés sur l’emploi, comprenant notamment des catégories de compétences en fonction de la profession et du salaire. La durée maximale des visas de travail temporaire pour les emplois peu qualifiés a été fixée à trois ans, après lesquels les détenteurs de ces visas doivent passer 12 mois en dehors de la Nouvelle-Zélande avant de pouvoir en obtenir un autre. Leur conjoint et leurs enfants sont désormais tenus de remplir les conditions d’obtention d’un visa de travail ou étudiant car les visas dépendants ont été supprimés. Ces modifications avaient pour objectif de permettre aux employeurs de pouvoir embaucher des travailleurs immigrés temporaires dans les secteurs souffrant d’une réelle pénurie de main-d’œuvre, tout en assurant une plus grande transparence en ce qui concerne les perspectives d’avenir à long terme en Nouvelle-Zélande des immigrés peu qualifiés. Une liste des compétences en situation de pénurie dans le bâtiment a été établie pour pallier le manque de certaines catégories de main-d’œuvre dans ce secteur.
Les modifications de la législation encadrant les visas de travail sont entrées en vigueur le 26 novembre 2018. Elles visent à associer l’obtention de ces visas à des qualifications plus élevées. Des visas de travail post-études d’un à trois ans sont désormais délivrés aux étudiants en fonction du niveau de qualification obtenu en Nouvelle-Zélande. Le visa de travail post-études assisté par l’employeur a par ailleurs été totalement supprimé. Ces modifications ont pour objectif d’améliorer les compétences des personnes qui font des études avant de travailler et de diminuer l’exploitation des travailleurs immigrés.
Il est désormais possible de déposer en ligne les demandes de visas de résidence et cette fonctionnalité a été étendue aux visas de travail temporaire, d’études et de visiteur. Les membres de la famille peuvent également figurer sur une demande si la procédure le permet. Plus de 80 % des demandes de visa peuvent désormais être effectuées en ligne. En août 2017, 60 % des demandeurs de visa pouvaient déposer leur demande en ligne, un taux qui a atteint 80 % début 2018. Les services des visas ont donc été restructurés et la plupart des bureaux installés à l’étranger ferment. Les bureaux néo-zélandais sont maintenant généralement organisés par type de demande (travail, étudiant, regroupement familial).
Le quota d’admission des réfugiés a été porté à 1 000 par an en juillet 2018 et le gouvernement a annoncé qu’il passerait à 1 500 par an à partir de juillet 2020. Les premiers réfugiés sont arrivés dans le cadre du programme de parrainage par des organismes au niveau local (Community Organisation Sponsorship Scheme), qui accueille pour l’instant à titre expérimental 25 personnes par an.
Pour de plus amples informations :
www.immigration.govt.nz
www.mbie.govt.nz/info-services/immigration
www.newzealandnow.govt.nz