En 2017-19, l’ESP a représenté en moyenne 9.4 % des recettes agricoles brutes, soit environ la moitié de la moyenne des pays de l’OCDE. La majorité des transferts aux producteurs (60 %) ont pris la forme d’un soutien des prix du marché (SPM). Les autres formes de soutien importantes sont celles fondées sur l’utilisation d’électricité, l’achat de machines et d’équipements et les paiements directs au titre de la superficie. Le sucre est le produit agricole bénéficiant du SPM le plus élevé, avec une part de 30 % du SPM total. Si la libéralisation des échanges et la réforme de la politique agricole intérieure qui ont eu lieu dans les années 1990 ont entraîné une réduction considérable des formes de soutien créant les distorsions les plus importantes de la production et des échanges, telles que celles fondées sur le niveau de la production (dont le SPM) et sur l’utilisation d’intrants variables sans contraintes, ces formes de soutien regagnent du terrain depuis 2015.
Les dépenses au titre des services d’intérêt général ont représenté 1.4 % de la valeur ajoutée de l’agriculture et 9 % de l’EST, des parts inférieures à la moyenne des pays de l’OCDE. La plupart des dépenses sont consacrées aux instituts techniques agricoles et aux établissements d’enseignement agricole professionnels (50 %), de même qu’aux activités d’inspection et de contrôle (20 %).
Le soutien total à l’agriculture au Mexique a représenté 0.5 % du PIB en 2017-19, un chiffre similaire à la moyenne des pays de l’OCDE. Les contribuables fournissent 60 % de ces transferts, les 40 % restants provenant des consommateurs. La contribution des consommateurs au soutien à l’agriculture est à mettre au compte du soutien des prix agricoles, ces derniers étant maintenus au-dessus des niveaux internationaux au moyen d’une régulation des prix et de mesures aux frontières.