En Norvège, le soutien au secteur agricole, qui reste l’un des plus élevés des pays de l’OCDE, a peu diminué. Le soutien des prix du marché (SPM), essentiellement dû à la protection aux frontières, demeure la principale composante du soutien aux agriculteurs. Les paiements à la surface et les paiements par tête de bétail sont également importants. Si les formes de soutien susceptibles d’entraîner les distorsions les plus importantes de la production et des échanges ont vu leur part reculer, elles constituent cependant toujours l’essentiel du soutien accordé ces dernières années. Le soutien aux agriculteurs (ESP) représente 59 % des recettes agricoles brutes, soit un niveau plus de trois fois supérieur à la moyenne des pays de l’OCDE.
Ces dernières années, l’estimation du soutien total (EST) à l’agriculture a été légèrement inférieure à 1 % du PIB. Les dépenses consacrées aux services d’intérêt général dont bénéficie l’ensemble du secteur (comptabilisées dans l’estimation du soutien aux services d’intérêt général – ESSG) sont relativement faibles – de l’ordre de 4.7 % de l’EST – et ont nettement baissé par rapport à la taille du secteur. Le soutien aux services d’intérêt général finance principalement le système de connaissances et d’innovation agricoles.