54. Un certain nombre de juridictions ont signalé des conventions, conclues avec d'autres membres du Cadre inclusif, qui ne sont pas conformes, qui ne font pas l’objet d'un instrument de mise en conformité ou d’une déclaration générale relative à l'adoption de la règle détaillée de limitation des avantages, et pour lesquelles aucune mesure n’a été prise en vue de mettre en œuvre le standard minimum. Ces conventions sont répertoriées dans le tableau intitulé « Autres conventions » des sections ventilées par juridiction.
55. Lorsqu’une juridiction n’a pas indiqué les raisons pour lesquelles, selon sa propre évaluation, ces conventions ne soulèvent pas de préoccupations importantes en matière de chalandage fiscal, elle était invitée à élaborer un plan visant à mettre en œuvre le standard minimum dans ces conventions conclues avec un autre membre du Cadre inclusif1.
56. Le plan devra préciser les modalités de mise en œuvre du standard minimum – par exemple, les juridictions devront :
inscrire leurs conventions fiscales dans la liste des conventions couvertes par l’IM ;
entreprendre des négociations bilatérales en vue de mettre en œuvre le standard minimum ;
signer et ratifier l’IM et ajouter les conventions à la liste des conventions fiscales couvertes.
57. Les juridictions seront invitées à actualiser chaque année leur plan de mise en œuvre si des évolutions devaient survenir. Les juridictions qui éprouveraient des difficultés à mettre en œuvre le plan pourront signaler ces difficultés au Secrétariat.
58. Une recommandation a été adressée aux juridictions qui n’ont pas élaboré de plan (ou qui n’ont pas fourni de mise à jour d’un plan existant) visant à mettre en œuvre le standard minimum et qui étaient tenues de le faire. Ces recommandations sont résumées à la section 6 ci-dessous.