76. L’examen par les pairs de 2021 montre qu’en général, la plupart des juridictions qui sont membres du Cadre inclusif respectent leur engagement à mettre en oeuvre le standard minimum. L’examen par les pairs de 2021 montre également que l’IM, principal outil utilisé pour mettre en œuvre le standard minimum, continue de produire des effets de plus en plus importants et vient désormais renforcer le réseau de conventions fiscales bilatérales des juridictions qui l’ont ratifié.
77. Comme celui mené l’année dernière, l’examen par les pairs de cette année révèle toutefois que le standard minimum établi au titre de l’Action 6 n’est pas mis en œuvre de façon homogène et, en particulier, qu’il existe une nette différence, au regard de la progression dans la mise en œuvre, entre les juridictions qui ont ratifié l’IM et les autres.
78. Il montre en effet que les juridictions qui n’ont pas signé ou ratifié l’IM n’ont, généralement, que peu progressé, voire pas du tout, dans la mise en œuvre du standard minimum. L’examen par les pairs de 2021 met ainsi en évidence le fait que la ratification de l’IM est un outil efficace pour la mise en œuvre du standard minimum.
79. Cela dit, la méthodologie révisée d’examen par les pairs a permis d’apporter de nouveaux éclairages sur les démarches accomplies pour mettre en œuvre le standard minimum autres que les mesures prises au titre de l’IM. Pour l’heure, des démarches de cette nature ont été engagées pour quelque 240 conventions (parmi lesquelles environ 90 sont aussi concernées par des mesures prises par le partenaire conventionnel au titre de l’IM). Par ailleurs, 79 autres conventions conclues entre membres du Cadre font l’objet d’une déclaration générale, de la part d’une partie, quant à son intention de recourir à la règle LOB détaillée dans le cadre de son engagement à mettre en œuvre le standard minimum. À titre de comparaison, des mesures destinées à mettre en œuvre le standard minimum au titre de l’IM ont été prises pour plus de 470 conventions (parmi lesquelles les 90 susmentionnées, visées par des démarches accomplies par le partenaire conventionnel autres qu’au titre de l’IM).
80. Au total, cette année, environ 2 330 conventions conclues entre membres du Cadre inclusif étaient conformes, faisaient l’objet d’un instrument de mise en conformité ou de mesures prises par au moins un partenaire conventionnel pour appliquer le standard minimum, ou d’une déclaration générale formulée par l’un des partenaires indiquant son intention d’utiliser la règle LOB détaillée pour mettre en œuvre le standard minimum dans l’ensemble de ses conventions bilatérales. Ce nombre est impressionnant, puisqu’il englobe plus de 70 % du réseau conventionnel.
81. En outre, l’examen par les pairs de cette année révèle que les juridictions auxquelles il a été préconisé d’assurer la mise en œuvre du standard minimum prévoient de le faire (voir la section 4 plus haut). La grande majorité de ces juridictions prévoient d’appliquer l’IM aux conventions concernées. Une fois que les dispositions prévues pour appliquer le standard minimum auront pris effet, le standard minimum sera mis en œuvre, ou en passe de l’être, dans pratiquement toutes les conventions conclues entre les membres du Cadre inclusif.