Malgré les efforts déployés avec constance par Israël pour mettre en place des mesures favorisant les mécanismes du marché, le soutien total à l’agriculture a continué de croître de 2017 à 2019, principalement en raison du maintien de la réglementation, du contrôle des prix et de la protection douanière sur certains produits.
La part du soutien aux producteurs dans les recettes agricoles brutes (ESP en %) atteint 16.7 % sur la période 2017‑19, une valeur proche de la moyenne des pays de l’OCDE. Parallèlement, la part des formes de soutien susceptibles de créer le plus de distorsions sur les marchés est bien plus élevée (91 %) que dans les pays de l’OCDE en moyenne. Cette proportion peut s’expliquer par le maintien du soutien des prix intérieurs et de mesures à la frontière en faveur de plusieurs types de viande et produits laitiers ainsi que de certains fruits et légumes. Les producteurs de volaille et de lait continuent de bénéficier de la plus grande part du soutien des prix du marché, soit 33 % de l’ESP totale sur la période 2017‑19. L’estimation du soutien total à l’agriculture (EST) est restée stable, à 0.4 % du PIB.
Sur cette même période, la part de l’estimation du soutien aux services d’intérêt général (indiquée par l’ESSG) dans le soutien total s’est élevée à 13 % de l’EST et à 5 % de la valeur ajoutée agricole, ce dernier chiffre se situant au-dessous de la moyenne des pays de l’OCDE. Les dépenses publiques consacrées aux services généraux ont progressé de 7 % en 2019, en raison des dépenses supplémentaires engagées dans le développement et l’entretien des infrastructures ainsi que dans le système de connaissances et d’innovation agricoles.