L’économie devrait croître au rythme de 4.2 % en 2022 puis de 2.8 % en 2023, sous l’effet du dynamisme des exportations de biens et de services. La consommation des ménages ralentira au cours de l’année 2023 puisque la croissance des salaires réels devrait se modérer. La dégradation des conditions financières et l’incertitude liée aux conséquences de la guerre en Ukraine devrait peser sur l’investissement des entreprises, mais l’investissement en logements devrait rester solide. Le chômage continuera à reculer légèrement, pour s’établir à environ 4.5 % à la fin de 2023.
Début mai, la banque centrale a relevé son taux directeur à 3.75 %, soit la sixième hausse en un an, sachant que l’inflation s’accélère et que les anticipations à long terme s’inscrivent en hausse. Elle devrait continuer à relever les taux d’intérêt en cas de persistance des tensions inflationnistes. La politique budgétaire sera restrictive, comme prévu par les autorités, ce qui est une bonne chose. La réforme de la réglementation dans le secteur de l’énergie pourrait contribuer à maintenir un approvisionnement énergétique durable, fiable et résilient.