19. Cette section présente les données agrégées sur la mise en œuvre du standard minimum relatif au chalandage fiscal figurant dans le rapport sur l’Action 6 (OCDE, 2017[1]).
20. Pour se conformer au standard minimum, les juridictions sont tenues d’inclure deux éléments dans leurs conventions : une déclaration explicite sur la volonté d’éliminer la double non-imposition (généralement dans le préambule) et l’une des trois méthodes permettant de résoudre le problème du chalandage fiscal. Le standard minimum ne précise pas comment ces deux éléments doivent être mis en œuvre (par exemple, via l’IM BEPS ou via des instruments bilatéraux) (OCDE, 2017[1])1.
21. Des données agrégées sur les progrès accomplis par les juridictions afin de mettre en œuvre le standard minimum figurent ci-dessous. Des informations détaillées sur les progrès accomplis par chaque juridiction sont fournies dans les sections ventilées par juridiction au chapitre 8. Les informations figurant dans la partie « Conclusion » de certaines des sections du chapitre 8 consacrées aux juridictions mettent en lumière les faits suivants :
Les membres du Cadre inclusif qui ont signé l’IM BEPS, mais qui ne l’ont pas ratifié sont invités à prendre les mesures nécessaires pour que l’IM BEPS prenne effet le plus rapidement possible (section 5 ci-après).
De même, certaines parties à l’IM BEPS qui ont formulé une réserve afin d’en retarder la prise d’effet jusqu’à ce que les procédures internes soient achevées sont invitées à prendre les mesures nécessaires pour que l’IM BEPS prenne effet le plus rapidement possible (chapitre 4 ci-dessous)2.
Un plan de mise en œuvre doit être élaboré pour les conventions conclues avec d’autres membres du Cadre inclusif qui ne sont pas conformes, ne font pas l’objet d’un instrument de mise en conformité ou d’une déclaration générale relative à la règle détaillée de limitation des avantages, pour lesquelles aucune mesure n’a été prise afin de mettre en œuvre le standard minimum et aucune raison n’a été citée pour expliquer pourquoi, pour une juridiction, la convention ne soulève pas de préoccupations importantes en matière de chalandage fiscal. Une fois le plan mis en place, la juridiction doit faire un point chaque année si des changements se produisent. Lorsqu’aucun plan de mise en œuvre n’a été élaboré pour ces conventions, les juridictions sont invitées à le faire (chapitres 3 et 4 ci-dessous).
Le Secrétariat de l’OCDE est disposé à s’entretenir avec toute juridiction membre qui a élaboré ou qui doit élaborer un plan de mise en œuvre du standard minimum afin de réfléchir aux moyens de l’aider à mettre les conventions concernées en conformité avec le standard minimum.