Les chercheurs, et plus généralement le personnel de R-D, apportent un concours indispensable aux activités de R-D. Si l’on mesure en équivalent temps plein (ETP), plus de 2 % des personnes pourvues d’un emploi au Danemark, en Finlande et en Israël travaillent dans le domaine – soit pratiquement deux fois la moyenne des autres pays (1.1 %). La Norvège et l’Irlande arrivent en bonne position malgré des dépenses de R-D inférieures à la moyenne OCDE. Que ce soit en termes absolus ou relatifs, les effectifs de chercheurs ont pratiquement partout progressé entre 2005 et 2015, même si leur poids dans le total du personnel de R-D est très variable puisqu’il est supérieur à 80 % en Israël, en Corée, en République slovaque, en Suède et au Portugal, contre 49 % en Italie et 43 % en Chine.
Le secteur des entreprises et celui de l’enseignement supérieur sont les principaux employeurs de chercheurs. Les entreprises arrivent en tête – avec plus de 70 % des chercheurs aux États-Unis, en Corée, en Israël et au Japon. Entre 2005 et 2015, la proportion de chercheurs employés par elles a fait un bond considérable en Hongrie, en Pologne et en Turquie, alors qu’elle s’est contractée en Afrique du Sud, en Grèce, au Luxembourg et au Mexique.
Les femmes comptent pour plus de 40 % des chercheurs en Afrique du Sud, en Estonie, en Lettonie, au Portugal et en République slovaque, quand elles ne représentent pas 25 % de l’effectif en Allemagne, en Autriche et en République tchèque. Ce sont souvent les établissements d’enseignement supérieur qui les emploient en majorité. Au Luxembourg, la création en 2003 de la première et seule université publique du pays dédiée à la recherche, a contribué à faire croître la proportion de femmes parmi les chercheurs, qui avait ainsi gagné 10 points de pourcentage en 2015.