La progression du numérique et de la connectivité créent de nouveaux défis en termes de protection des données sensibles et des communications réseau. L’adoption d’une stratégie formelle de sécurité informatique est un signe que l’entreprise a été exposée à des risques de sécurité numérique ou y est sensibilisée.
En 2015, environ 32 % des entreprises européennes s’étaient dotées d’une stratégie formelle de sécurité numérique. Toutefois, ce taux masque d’importantes disparités selon les pays et la taille des entreprises. Si 30 % des PME européennes disposaient d’une telle stratégie en 2015, elles n’étaient que 23 % aux États-Unis (National Cyber Security Alliance et Symantec, 2012).
Par ailleurs, les PME tendent à faire davantage appel à des services extérieurs pour assurer leur sécurité numérique et la protection des données, du fait vraisemblablement d’un accès limité aux ressources financières et aux compétences spécialisées. En 2015, les fonctions de la sécurité numérique et de la protection des données étaient assurées en interne dans plus de 64 % des grandes entreprises, contre 14 % des PME.
En 2016, en Europe, plus de 70 % des internautes ont transmis des informations à caractère personnel par voie électronique ; la plupart avaient pris des mesures pour contrôler l’accès à ces données sur l’internet. Toujours en Europe, 46 % de la population totale d’internautes ont refusé que leurs données personnelles soient utilisées à des fins publicitaires, et 40 % ont limité l’accès à leur profil ou aux contenus qu’ils ont publiés sur les réseaux sociaux. Plus d’un tiers des internautes ont pris connaissance des déclarations de confidentialité avant de fournir des informations à caractère personnel et ont restreint l’accès aux données afférentes à leur localisation géographique.
Les jeunes affichent une plus forte propension pour partager les informations à caractère personnel qui les concernent, mais ils prennent aussi plus souvent des mesures pour y contrôler l’accès. Dans plus des deux tiers des pays ayant participé à l’enquête, les hommes semblent être plus enclins que les femmes à partager des informations privées en ligne.