La mobilité internationale des personnes ayant un niveau d’instruction élevé, à différents stades de leur développement personnel et de leur carrière professionnelle, constitue un moteur essentiel de circulation du savoir dans le monde. Les États-Unis attirent le plus grand nombre d’étudiants internationaux de l’enseignement supérieur (près d’un million). Ils sont suivis par le Royaume-Uni (près de 400 000). La répartition des étudiants internationaux entre les différentes filières est un indicateur des atouts de chaque pays perçus comme tels. Par exemple, le pourcentage d’étudiants internationaux est relativement élevé en Finlande dans le domaine des TIC, au Royaume-Uni en sciences sociales et en lettres, en Suisse dans le domaine des sciences naturelles et des mathématiques et en Allemagne dans celui de l’ingénierie.
Les doctorants internationaux de la zone OCDE sont généralement plus attirés par les sciences naturelles, l’ingénierie et les TIC que leurs homologues nationaux. Cette tendance est particulièrement marquée au Canada, aux États-Unis et en Suisse.
Le degré de mobilité internationale une fois les études supérieures achevées est également notable dans un certain nombre de cas. Dans plusieurs pays de l’OCDE, à l’instar du Canada et d’Israël, la part de la population en âge de travailler diplômée de l’enseignement supérieur est plus élevée parmi les personnes nées à l’étranger que parmi les natifs. Ces pays tendent à définir leurs politiques d’immigration de façon à attirer les personnes hautement qualifiées. À l’inverse, en Allemagne, aux États-Unis, en France, en Italie et au Japon, la population native affiche des taux de diplômés de l’enseignement supérieur plus élevés ou comparables.