Les réseaux de communication haut débit et les services fournis à travers eux soutiennent les activités économiques et sociales existantes et affichent un formidable potentiel d’innovation. Le haut débit continue de gagner du terrain dans l’ensemble de la zone OCDE, mais à des degrés variables selon les pays. En décembre 2016, on y recensait 387 millions d’abonnements au haut débit fixe, ce qui représente un taux de pénétration moyen de 30 %, contre 25 % fin 2010. La Suisse affichait le taux le plus élevé (50 %), suivie du Danemark, des Pays-Bas et de la France (qui présentaient tous des chiffres supérieurs à 40 %).
La progression du haut débit mobile a été particulièrement fulgurante. De fait, le taux de pénétration dans la zone OCDE est passé de 44 % en 2010 à 99 % en décembre 2016 – soit près d’un abonnement par habitant. Au cours de la même période, le nombre total d’abonnements au haut débit mobile a bondi de 544 millions à 1.275 milliard. Ils représentent désormais 77 % de l’ensemble des accès haut débit de la zone OCDE. Les taux de pénétration ont connu, dans les pays membres de l’Organisation, une croissance spectaculaire entre 2010 et 2016, en particulier en République tchèque (où ils ont été multipliés par 16) et au Mexique (multipliés par 14).
Les connexions haut débit des ménages renseignent sur l’accès des particuliers aux informations et aux services. Les disparités en termes d’accès haut débit s’expliquent en partie par les clivages infranationaux entre zones urbaines et zones rurales. Les écarts les plus importants ont été constatés en Grèce (21 points de pourcentage), au Chili (19 points) et au Portugal (15 points).
La progression de la pénétration du haut débit s’est traduite par une réduction des écarts entre petites et moyennes entreprises. Ceux-ci restent toutefois notables au Mexique (17 points de pourcentage), en Grèce (14 points), en Pologne (7 points) et au Royaume-Uni (6 points).