1. Les données utilisées pour les indices composites relatifs à la gestion des ressources humaines (GRH) sont tirées de l’enquête 2020 de l’OCDE sur le leadership et les aptitudes de la fonction publique et l’enquête 2020 de l’OCDE sur la composition des effectifs de l’administration centrale/fédérale. Les répondants à l’enquête sont, pour la plupart, de hauts fonctionnaires des services de gestion des ressources humaines de l’administration centrale et les données concernent uniquement les pratiques de gestion des ressources humaines au niveau de l’administration centrale.
2. Chaque indice composite repose sur un cadre théorique représentant un concept reconnu dans le domaine traité. Le cadre théorique pour ces indicateurs se réfère aux principes spécifiques de la Recommandation de l’OCDE sur le leadership et les aptitudes de la fonction publique (PSLC) (OCDE, 2019[1]), qui constitue un consensus international en matière de normes applicables à un service public adapté à sa finalité. Chaque indice a été élaboré en étroite collaboration avec des experts et validé par les délégués du Groupe de travail sur l’emploi et la gestion publics.
3. Trois indices composites ont été développés afin de mesurer les évolutions de la GRH dans le secteur public et les réponses aux dilemmes posés par la gestion de cette fonction dans le secteur public au vingt-et-unième siècle, par exemple la portée des pratiques de recrutement proactives, la gestion des fonctions supérieures de l’administration publique et le développement d’un personnel diversifié. Les variables composant les indices ont été sélectionnées en fonction de leur pertinence à l’égard de ce concept.
4. Lorsque l’on compare les différents pays, il est important de tenir compte du fait que la notion de « service public », ainsi que les organisations régies au niveau central, peuvent varier selon les pays.
5. Diverses analyses statistiques ont été réalisées afin de garantir la validité et la fiabilité des indicateurs composites. Les questions d’enquête utilisées sont les mêmes pour tous les pays pour assurer la comparabilité des indices. Les valeurs manquantes ont parfois posé problème dans la base de données Emploi et gestion publics. Différentes méthodes visant à imputer les valeurs manquantes ont été examinées, à partir de la nature des informations manquantes, y compris le remplacement par une valeur moyenne, un jugement d’expert et/ou le retrait du pays concerné du calcul de chaque indicateur composite. Afin d’éliminer les effets d’échelle, tous les sous-indicateurs et variables ont été normalisés entre « 0 » et « 1 » avant le calcul final de l’indice.
6. Après avoir testé plusieurs options de pondération (y compris une pondération égale et des pondérations factorielles), et en tenant compte d’un jugement d’expert, l’indice relatif à l’utilisation des pratiques de recrutement proactives a été construit sur la base d’une pondération égale de toutes ses composantes ; l’indice relatif à la Gestion des fonctions supérieures de l’administration publique a été construit sur la base d’une pondération égale des variables composant chaque sous-indicateur puis d’une pondération égale des sous-indicateurs composant l’indice global. L’indice relatif au développement d’un personnel diversifié au sein de l’administration centrale, en revanche, présente une structure de pondération différente. Pour la construction des composites, tous les sous-indicateurs ont été agrégés suivant une méthode linéaire, selon la méthodologie acceptée. Certains outils statistiques (par ex. : l’Alpha de Cronbach) ont aussi été utilisés afin d’établir le degré de corrélation entre un ensemble de variables constituant chaque indice et de vérifier la fiabilité interne des items dans un modèle ou une enquête. Cela implique que les variables composant un indice ont chacune une valeur intrinsèque et qu’elles rendent compte du même concept sous-jacent. Enfin, une analyse de sensibilité basée sur des simulations de Monte-Carlo a été menée afin d’établir la solidité des indices selon différentes options de pondération.