Le PIB par habitant est resté de 5 à 10 % en deçà du niveau de la moitié supérieure des pays de l’OCDE ou cours du dernier quart de siècle. Le taux d’utilisation de la main-d’œuvre est supérieur à la moyenne, mais la faiblesse de la productivité du travail tire le PIB par habitant vers le bas.
Les inégalités de revenu se situent autour de la moyenne de l’OCDE et n’ont guère évolué depuis 2000, la redistribution via le système de prélèvements et de transferts étant inférieure à la moyenne. Mesurées par habitant ou par unité de PIB, les émissions de gaz à effet de serre sont élevées et n’ont pas diminué depuis les vingt dernières années.
Un certain nombre de mesures ont été prises pour améliorer l’accès à l’enseignement post-secondaire et sa réactivité aux besoins en compétences. Des progrès ont également été accomplis dans l’amélioration du cadre de l’innovation, grâce au Plan du gouvernement fédéral pour l’innovation et les compétences, à une augmentation des ressources affectées à la recherche fondamentale et un soutien renforcé au financement par capital-risque.
L’Accord de libre-échange canadien a permis de réduire les obstacles au commerce intérieur. Le renforcement de la concurrence sur les marchés de produits, grâce à la réduction des restrictions à l’entrée d’opérateurs étrangers et à la levée de certains obstacles au commerce intérieur, est essentiel pour accroître la productivité. Une réforme de la fiscalité ferait gagner encore en productivité et en croissance verte. Poursuivre la réflexion avec les autorités des provinces et territoires, dans le but d’améliorer l’information sur le marché du travail et le nombre et la qualité des formations en apprentissage, permettrait de conforter le devenir des étudiants sur le marché du travail, et revêt une importance particulière pour les catégories défavorisées. Enfin, l’amélioration de la situation des femmes au regard de l’emploi, notamment grâce à une offre de services plus accessibles pour la garde d’enfants, irait dans le sens de la croissance inclusive.