Le PIB par habitant reste supérieur de près de 50 % à celui des autres pays avancés de l'OCDE, mais cet écart s'est réduit à la suite de la crise financière mondiale. Tant la croissance de la productivité que l'utilisation de la main-d'œuvre sont demeurées stationnaires, tandis que le chômage structurel a lentement diminué.
Les inégalités de revenu, telles que mesurées par le coefficient de Gini, sont inférieures à la moyenne de l'OCDE. Néanmoins, au cours des dernières années, le revenu disponible a diminué pour les ménages les plus démunis. Les émissions de gaz à effet de serre par habitant, quoique orientées à la baisse, figurent parmi les plus élevées de la zone OCDE.
Des progrès ont été accomplis au regard des priorités identifiées antérieurement dans Objectif croissance en ce qui concerne le système de prestations sociales, compte tenu de la réforme en cours du revenu minimum garanti (RMG) et de l'introduction en 2018 de prestations complémentaires ciblées sur les catégories de population à faible revenu, telles que le chèque-service accueil (CSA), destiné à financer la prise en charge des jeunes enfants, et les nouvelles aides au logement.
Une augmentation des investissements en infrastructures contribuerait à améliorer les résultats obtenus en matière d'environnement et la qualité de la croissance. Une amélioration du système d'enseignement ainsi que de l'accès à la formation tout au long de la vie contribuerait à réduire les problèmes d'inadéquation des compétences, et rendrait du même coup la croissance plus inclusive. Une concurrence accrue, en particulier dans les services professionnels et dans le commerce de détail, renforcerait la diversification de l'économie et les gains de productivité à moyen terme. Une amélioration de l'urbanisme et un renforcement des incitations à aménager les terrains constructibles contribueraient à satisfaire la demande grandissante de logements.