L’écart de revenu entre la République tchèque et la moitié supérieure des pays de l’OCDE a été réduit d’environ 30 %, du fait d’une hausse de l’utilisation de la main d’œuvre. Le processus de convergence de la productivité du travail a néanmoins marqué le pas, ce qui s’explique par une inadéquation entre l’offre et la demande de compétences et la faiblesse des dépenses d’investissement engagées au lendemain de la crise de 2008.
Les inégalités de revenu se sont légèrement réduites au cours des dernières années et sont relativement faibles. La population est exposée à des niveaux élevés de pollution atmosphérique, car la République tchèque figure parmi les économies de l’OCDE les plus intensives en énergie et en carbone.
Les mesures visant à améliorer l’accès aux services d’accueil des jeunes enfants, à impliquer davantage les employeurs dans l’enseignement professionnel et à promouvoir une plus grande collaboration entre les entreprises et les centres de recherche ont répondu à certaines des priorités d’Objectif croissance 2017. L’objectif de renforcement de l’équité du système éducatif a été recentré sur l’amélioration de l’enseignement professionnel, dans la mesure où l’inadéquation entre l’offre et la demande de compétences nuit de plus en plus à la croissance économique. L’objectif de stimulation de la concurrence sur le marché national a été abandonné, car des progrès sensibles ont été enregistrés depuis août 2017 pour garantir l’indépendance des autorités de régulation dans les industries de réseau et améliorer leur coopération avec l’autorité de la concurrence.
La population vieillit rapidement, ce qui pèse sur les finances publiques et appelle à la mise en place d’un régime de retraite viable. Il est nécessaire de remédier à la pénurie de main-d’œuvre et à l'inadéquation des compétences pour garantir la croissance économique. Une plus grande implication des entreprises dans la conception des programmes d’enseignement professionnel et le développement des offres de stages peut contribuer de façon décisive à remédier à l’inadéquation des compétences. La mise en place de modalités d’organisation du travail plus flexibles favorise l’insertion sur le marché du travail des groupes vulnérables et peut contribuer à améliorer l’égalité femmes-hommes.