Le PIB de la Grèce se redresse après une longue et profonde période de récession, mais il demeure inférieur d’environ 50 % à celui de la moitié supérieure des pays de l’OCDE. L’écart en termes de productivité du travail est considérable. Le taux d’emploi s’améliore, mais reste faible notamment chez les jeunes, cependant qu’une plus grande proportion des nouveaux emplois sont à temps plein.
Les taux élevés de pauvreté ont légèrement reculé au cours de ces dernières années, mais les inégalités de revenus sont toujours supérieures à la moyenne des pays de l’OCDE. Les émissions de gaz à effet de serre par habitant sont inférieures à la moyenne de l’OCDE et ont diminué depuis la crise. L’exposition à la pollution atmosphérique et des méthodes de traitement des déchets peu efficaces ont cependant des effets négatifs sur le bien-être.
Au cours des deux dernières années, des progrès considérables ont été réalisés au regard de nombreuses priorités de réformes, notamment développer le système de protection sociale et faire en sorte qu’il soit plus efficace, améliorer la perception des recettes fiscales et la gestion des finances publiques, et assouplir les réglementations relatives aux marchés de produits. Les réformes en cours s’inscrivent dans le cadre d’une stratégie nationale de croissance et visent à améliorer les procédures judiciaires, la qualité de l’enseignement, l’administration publique, la gestion des actifs de l’État et à alléger les lourdeurs réglementaires.
Continuer à réduire le poids de la réglementation et à améliorer les procédures administratives contribueraient à lever les principaux obstacles pesant sur l’investissement et les entreprises en Grèce. L’amélioration de la qualité à tous les niveaux du système d’enseignement et une meilleure adéquation entre les programmes d’enseignement et les besoins des employeurs permettraient d’accroître les compétences. Renforcer les aides en faveur des ménages pauvres, tout en veillant à faire respecter les nouvelles obligations pour les allocataires de s’engager dans des programmes actifs du marché du travail, ferait baisser les taux de pauvreté qui sont élevés en Grèce, et éviterait les pièges de la pauvreté.