L’écart de PIB par habitant entre la Finlande et la moitié supérieure des pays de l’OCDE se réduit de nouveau, à la faveur d’une reprise vigoureuse de la croissance économique, portée par un environnement international favorable et la mise en œuvre de réformes structurelles.
Les inégalités de revenu sont faibles au regard des valeurs observées dans la zone OCDE et sont restées relativement stables ces dernières années. Les émissions de gaz à effet de serre diminuent et la part des énergies renouvelables est en hausse.
La priorité de réforme relative aux allocations chômage a été mise en œuvre par une réduction de la durée d’indemnisation et un durcissement des critères d’accès au régime. Les progrès sont importants en matière de concurrence, ainsi qu’en témoignent l’assouplissement des restrictions concernant les grandes surfaces commerciales depuis le printemps 2017, qui n’est donc plus un domaine de réforme prioritaire, et l’ouverture progressive à la concurrence de nouveaux segments du secteur des transports depuis 2018. Une réforme des services de santé et des services sociaux a été engagée afin de continuer à offrir des services de qualité à un coût raisonnable dans un contexte de vieillissement de la population.
Le taux d’emploi est beaucoup plus faible que dans les autres pays nordiques, ce qui justifie la mise en œuvre de mesures ambitieuses. Une refonte du système de protection sociale est nécessaire afin d’améliorer les incitations au travail, tout en protégeant les personnes vulnérables. La réforme du congé parental et de l’allocation de garde d’enfant à domicile favoriserait le taux d’activité des femmes et aurait, en parallèle, des retombées positives sur la production et l’égalité femmes hommes. D’autres réformes visant à stimuler la concurrence, en particulier dans les secteurs des transports et du bâtiment, feraient progresser la productivité. Il faudrait que la structure fiscale soit plus propice à la croissance et plus respectueuse de l’environnement.