Après une longue période de profonde récession, l’écart de PIB par habitant vis-à-vis de la moitié supérieure des pays de l’OCDE s’est réduit. L’emploi se redresse vigoureusement, mais la productivité totale des facteurs croît lentement et l’écart de revenu par rapport à la moitié supérieure de l’OCDE demeure important.
Les inégalités restent prononcées et la fraction du revenu disponible national détenue par les 20 % les plus pauvres de la population est juste en deçà de la moyenne de l’OCDE. Mesurées par rapport à la population ou par rapport au PIB, les émissions de gaz à effet de serre sont inférieures à la moyenne de l’OCDE.
Si la dette des entreprises s’est allégée ces dernières années, leur niveau d’endettement demeure élevé et entrave l’accélération de la croissance économique. Un plan a été présenté dont l’objet est d’améliorer les compétences en informatique et d’accroître la proportion de la population disposant d’un accès à l’internet, mais la faiblesse des niveaux d’instruction dans la main-d’œuvre demeure plus généralement une difficulté. Des initiatives visant à renforcer les collaborations entre le public et le privé autour de projets d’innovation, à l’image des « laboratoires collaboratifs » (CoLab), sont également en cours de réalisation.
Une plus grande efficience du système fiscal devrait être une priorité essentielle étant donné la nécessité de réduire la dette publique. Il s’agirait de diminuer le nombre d’exonérations et de taux spéciaux prévus au titre de la taxe sur la consommation et de faire une plus large place à la fiscalité immobilière dans la composition des recettes fiscales. Toute réforme en ce sens devrait être pensée de manière à préserver la progressivité du système fiscal.