Le PIB par habitant de l’Islande, supérieur depuis peu à son niveau d’avant-crise, est l’un des plus élevés de la zone OCDE. La croissance a été tirée par le dynamisme de l’emploi et la hausse du taux d’activité, tandis que la productivité du travail ralentit et que la compétitivité diminue.
Les inégalités de revenu sont parmi les plus faibles de la zone OCDE. Elles ont reculé depuis la crise dans la mesure où la part des revenus revenant aux ménages aisés a fortement baissé. Les inégalités entre femmes et hommes sont les plus faibles de la zone OCDE. L’environnement naturel offre de nombreuses sources d’énergies renouvelables et des attractions touristiques spectaculaires. Cependant, le tourisme met à mal l’environnement. La pollution et les émissions de gaz à effet de serre par habitant dues aux transports sont parmi les plus élevées de la zone OCDE.
L’Islande a, en partie, donné suite à la priorité de réforme concernant le renforcement de la concurrence formulée dans l’édition 2017 d’Objectif croissance. Les autres recommandations relèvent désormais de la priorité consistant à stimuler l’entrepreneuriat. Les autorités ont entrepris des réformes dans d’autres domaines prioritaires, comme la réduction de la durée excessive de l’enseignement secondaire et l’abaissement du taux d’imposition sur le revenu pour les ménages modestes.
Il serait possible de doper la croissance de la productivité et d’accroître l’inclusivité en éliminant d’autres contre-incitations découlant du système de prélèvements et de prestations, en diminuant les aides à l’agriculture et en soutenant mieux l’entrepreneuriat. L’amélioration des résultats du système d’enseignement serait propice à l’acquisition de connaissances, à l’augmentation de la productivité et au renforcement de l’inclusivité. Il serait utile de définir une stratégie visant à faire du tourisme une activité écologiquement, socialement et économiquement viable pour maximiser les avantages de l’essor du tourisme.